Raymond Pierre Penne
Raymond Pierre Penne, né le à Coarraze dans les Pyrénées-Atlantiques et mort au combat le à Bierges, en Belgique, est un général français de la Révolution et du Premier Empire[1]. BiographieDu dragon au capitaine de grenadiersIl entre en service comme dragon dans le régiment Colonel-Général[2] le et le quitte en 1790. Le , il est lieutenant au 4e bataillon de volontaires de Paris et passe capitaine de grenadiers le suivant. Il fait les guerres de 1792 à 1793 à l'armée de Sambre-et-Meuse. Capitaine de grenadiers le 26 floréal an II dans la 59e demi-brigade de bataille de première formation, il se fait remarquer dans tous les engagements que son corps est impliqué et est souvent cité à l'ordre de l'armée. Dans un rapport officiel adressé au Comité de salut public, le général Jourdan écrit :
Il sert aux armées d'Allemagne et du Danube pendant les ans VI et VII, et en Italie de l'an VIII à l'an XI. Il y reçoit les épaulettes de chef de bataillon le 23 pluviôse an IX. Au service de NapoléonMajor du 106e régiment le 30 frimaire an XII et membre de la Légion d'honneur le 4 germinal suivant, il commande un régiment de grenadiers réunis faisant partie du 2e corps pendant les campagnes de 1805, 1806 et 1807. Placé en 1807 à la tête d'un régiment de grenadiers et voltigeurs réunis, il fait la guerre en Pologne et est nommé, le de cette année, colonel du 112e régiment d'infanterie. En 1809, il combat en Italie et en Allemagne : Napoléon lui donne la croix d'officier de la Légion d'honneur le de la même année ainsi que le titre de baron de l'Empire le suivant. Général de brigade le , il est employé le 30 du même mois dans la 23e division militaire avant de recevoir l'ordre, le , de rejoindre la 4e division d'infanterie de la Grande Armée. L'Empereur l'attache, en août suivant, au grand quartier général. Il se distingue pendant les campagnes de Russie et de Saxe. Commandeur de la Légion d'honneur le et chevalier de la Couronne de fer, il est détaché peu de temps après au corps d'observation de l'Elbe, il reçoit le , en avant de Lowemberg (de) en Silésie, un coup de feu qui lui fracasse la rotule du genou droit. Il rentre en France pour soigner sa blessure. Mort au combatLouis XVIII le nomme chevalier de Saint-Louis le . Au retour de l'île d'Elbe, il prend la tête de la 21e brigade d'infanterie, avec laquelle il est tué par un boulet de canon qui lui emporte la tête[3], le , à la Bataille de Wavre, lorsqu'il dirige lui-même l'attaque sur les hauteurs de Bierges. Son nom figure sur le côté Nord de l'arc de triomphe de l'Étoile. Vie privéeIl épouse le , Angélique Eulalie Boby[4]. Celle-ci se remarie en 1821 avec Louis-Charles Sapey[5]. Armoiries
Notes et références
Bibliographie
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