Le référendum sur la mise en œuvre du projet de la métropole d'Osaka a lieu à Osaka le . Dans le cas d'un vote « oui », les arrondissements de la ville d'Osaka auraient été réorganisés en arrondissements spéciaux similaires à ceux de Tokyo. La proposition est rejetée par une marge étroite de 10 741 votes, soit 0,76 %.
Un deuxième référendum se tient le . La proposition est à nouveau rejetée par une faible marge, cette fois de 17 167 votes.
50,4 % ont voté contre la proposition. 13 des 24 arrondissements d'Osaka ont voté « non ».
L'intérêt a propos du référendum a été particulièrement élevé. Le taux de participation est de 66,83 %, soit 5,91 points de plus que lors des élections du maire et du gouverneur de la préfecture de 2011.
Après la défaite du plan qu'il avait défendu les cinq années précédentes, le maire d'Osaka Toru Hashimoto a annoncé qu'il prendrait sa retraite de la vie politique après la fin de son mandat en [1]. Un important remaniement a également eu lieu au sein du Japon Innovation Party après que son président Kenji Eda et son secrétaire général Yorihisa Matsuno ont tous les deux annoncé leur démission de leurs postes[2].
Le résultat du référendum a été perçu comme un coup dur pour le Premier Ministre Shinzo Abe, qui avait soutenu le plan, malgré l'opposition de la branche d'Osaka de son Parti Libéral-Démocrate, en espérant que le Parti de l'Innovation soutiendrait en échange ses efforts visant à modifier la constitution du Japon[3].
Référendum de 2020
Un deuxième référendum se tient le [4]. Il est proposé de diviser la ville d'Osaka en quatre arrondissements, chacun d'une population d'environ 600 000 - 750 000 habitants, qui éliraient leur maire et leur conseil communal; en cas de victoire, ce nouveau système deviendra effectif le et le poste de maire d'Osaka ainsi que l’assemblée municipale de la ville disparaîtront[5]. Une partie des compétences juridiques et administratives de la ville serait transférée à la Préfecture d'Osaka[6]. Le projet est défendu par le gouverneur de la préfecture, Hirofumi Yoshimura et le maire d'Osaka, Ichiro Matsui, tous deux membres du parti Osaka Ishin no Kai. Le parti Komeito soutient également ce projet, tandis que la branche locale du Parti Libéral Démocrate, qui diffère en cela du Premier Ministre et président du parti Yoshihide Suga[7], et le Parti Communiste s'y opposent[8].
Résultats
Une majorité de non l'a emporté de peu sur les oui : 692.996 non, 675.829 oui[9].