Après plusieurs années de junte militaire du Comité militaire de libération nationale (CMLN) dirigé par Traoré, celui ci soumet au vote un projet de nouvelle constitution, qui prévoit néanmoins une transition de cinq ans au cours de laquelle le CMLN continuera de détenir le pouvoir. Le régime parlementaire avec un président élu au suffrage indirect est remplacé par un régime présidentiel avec un président élu au scrutin direct pour un mandat de cinq ans, renouvelable une seule fois[2].