Quatuor à cordes de Vierne

Quatuor à cordes
op.12
Image illustrative de l’article Quatuor à cordes de Vierne
Page de titre manuscrite.

Genre Quatuor à cordes
Nb. de mouvements 4
Musique Louis Vierne
Durée approximative env. 22 minutes
Dates de composition 1894
Dédicataire Charles-Marie Widor
Création
Société de musique nouvelle,
salle Érard, Paris Drapeau de la France France
Interprètes MM. Gurt, Borgna, Balbreck et Landormy

Le Quatuor à cordes, op.12 de Louis Vierne est la première partition importante de musique de chambre du compositeur, autrement connu pour son œuvre d'orgue.

Composé en 1894 et dédié à son maître Charles-Marie Widor, qui lui enseignait gracieusement la composition en marge de la classe d'orgue du Conservatoire de Paris, le Quatuor à cordes révèle une maîtrise de l'écriture classique tout en annonçant les principales caractéristiques du langage de Vierne, qui se déploieront de manière spectaculaire dans ses grandes œuvres de maturité. La première audition du Quatuor a lieu le au cours d'un Concert de la Société de musique nouvelle, à Paris.

Composition

Le Quatuor à cordes est composé en 1894 et dédié à son maître Charles-Marie Widor, qui lui enseignait gracieusement la composition en marge de la classe d'orgue du Conservatoire de Paris.[1]

Création

La première audition en public du Quatuor à cordes de Vierne a lieu salle Érard, à Paris, le [1]. L'altiste Victor Balbreck avait assuré la création des Deux pièces pour alto et piano op. 5, qui lui étaient dédiées, le avec l'auteur au piano[2].

Présentation

Mouvements

  1. Lento à quatre temps () — Allegro agitato à
    ,
  2. Intermezzo : Leggiero non troppo vivo à
    ,
  3. Andante quasi adagio à
    ,
  4. Finale : Allegro vivace à quatre temps () et Poco più lento à

Analyse

Dans le Quatuor à cordes, le jeune Vierne déploie les prémices d'un langage qui lui est propre[1]. Très éloigné de la musique romantique allemande, son écriture s'inspire de ses maîtres français qui furent César Franck, Gabriel Fauré et son maître Charles-Marie Widor.

Postérité

On entend rarement ce Quatuor en concert, mais il a été enregistré plusieurs fois, notamment par le Quatuor Athenæum Enesco[1], et par le Quatuor Spiegel.

Discographie

Bibliographie

Ouvrages généraux

Monographies

Notes discographiques

  • (fr + en) Jean-Pierre Mazeirat, « Lumière et Ténèbres », p. 7-21, Paris, Timpani (2C2019), 1993 .

Notes et références

Notes

  1. Lors de sa sortie ce disque a été distingué par Philippe Simon d'un « 8 » dans le magazine Répertoire no 135 en mai 2000, p. 63 et de « 5 clés » dans Diapason no 469.
  2. Lors de sa sortie ce disque a été distingué d'un « 9 » dans le magazine Classica-Répertoire.

Références

Liens externes