Il rend hommage à André Lassagne (1911-1953), résistant et homme politique français, sénateur du Rhône de 1948 à 1953. Ce nom a été attribué quelques mois après son décès, par une délibération municipale du 7 décembre 1953[5].
Historique
Le quai s'appelait auparavant « quai Saint-Clair »[6].
Une fouille d'urgence place Tolozan en 1989 a mis au jour un chaland à coque monoxyle assemblée, datée du début du Ier siècle apr. J.-C.[7],[8]. C'est la première embarcation antique découverte à Lyon.
Elle se trouvait contre un enrochement fait de gros blocs de granite et de galets noyés dans une matrice sableuse, protégeant les bateaux. À l’est de cette masse rocheuse, des pieux datés de 62 et 66 apr. J.-C. sont alignés nord/sud, qui ont pu servir à supporter une protection contre l’érosion due aux courants[9].
En 1749, la réalisation d'un quai continu entre le pont de la Guillotière et le bastion Saint-Clair est confiée à Jacques-Germain Soufflot, et a pour but de réaménager le quartier en 5 ans : création de la place Saint-Clair (aujourd'hui place Chazette) et de la place Tolozan, de la rue Royale entre les deux, ainsi que de rues transversales (Dauphine, de Berry et de Provence)[10]. Les travaux du quai Saint-Clair (futur quai André Lassagne) sont retardés par plusieurs procès et se prolongent jusqu'en 1770[10].
Bâtiments remarquables et lieux de mémoire
Une traboule relie les nos 21 rue Royale et 11 quai Lassagne.
9 quai Lassagne (17 rue Royale).
13 quai Lassagne (25-27 rue Royale).
15 quai Lassagne (31 rue Royale).
Personnages
Le peintre Louis Carrand (1821-1892) est né quai saint-Clair[6].
↑ a et b« Quai André-Lassagne, pont de Lattre-de-Tassigny, montée Bonafous et cours d'Herbouville à Lyon, carte interactive » sur Géoportail. Vous pouvez bouger la carte (cliquer et maintenir, bouger), zoomer (molette de souris ou échelle de l'écran), moduler la transparence, désactiver ou supprimer les couches (= cartes) avec leurs échelles d'intensité dans l'onglet de "sélection de couches" en haut à droite, et en ajouter depuis l'onglet "Cartes" en haut à gauche. Les distances et surfaces se mesurent avec les outils dans l'onglet "Accéder aux outils cartographiques" (petite clé à molette) sous l'onglet "sélection de couches".
On peut faire glisser la vue vers la gauche ou la droite (placer le curseur sur le côté droit ou gauche de la vue, cliquer sur le bouton gauche de la souris, maintenir le bouton appuyé et faire glisser la vue vers la gauche ou la droite) ; faire avancer la caméra en cliquant sur la route ; et repositionner la caméra ailleurs en plaçant la souris dans la carte en encart en bas à gauche de la fenêtre, puis en cliquant sur un des traits bleus qui apparaissent.
↑Maurice Vanario, Rues de Lyon à travers les siècles, Lyon, Éditions lyonnaises d'art et d'histoire, (ISBN2841471268), p. 173.
↑ a et b« Louis Carrand », sur lesruesdelyon.hautetfort.com (consulté le ).
↑[Becker & Rieth 1995] C. Becker et É. Rieth, « L’épave gallo-romaine de la place Tolozan à Lyon : un chaland à coque monoxyle-assemblée », dans J.-Cl. Beal (dir.), L’arbre et la forêt, le bois dans l’Antiquité, Paris, De Boccard, coll. « de la bibliothèque Salomon Reinach » (no 7), , p. 77-91. Cité dans Ayala 2011, paragr. 6.
↑[Rieth 2011] Éric Rieth, chap. 4 « L’épave du chaland gallo-romain de la place Tolozan à Lyon : approche d’une tradition régionale de construction « sur sole » en relation avec l’architecture navale maritime méditerranéenne (p. 63-72) », dans Giulia Boetto, Patrice Pomey et André Tchernia (dir.), Batellerie gallo-romaine. Pratiques régionales et influences maritimes méditerranéennes, Aix-en-Provence, Éditions Errance (publications du Centre Camille Jullian), coll. « Bibliothèque d’archéologie méditerranéenne et africaine » (no 9), , 208 p., sur books.openedition.org (lire en ligne). Cité dans Ayala 2011, paragr. 6.
↑[Ayala 2011] Grégoire Ayala, chap. 5.1 « Aménagements de berge et activités portuaires à Lugdunum : les apports de la fouille du Parc Saint-Georges (p. 77-87) », dans Giulia Boetto, Patrice Pomey et André Tchernia (dir.), Batellerie gallo-romaine. Pratiques régionales et influences maritimes méditerranéennes, Aix-en-Provence, Éditions Errance (publications du Centre Camille Jullian), coll. « Bibliothèque d’archéologie méditerranéenne et africaine » (no 9), , 208 p., sur books.openedition.org (lire en ligne), paragr. 6.