Psychologie masculineCet article concerne la psychologie masculine. Les approches de la psychologie masculine, du fonctionnement psychique de l'homme sont multiples et il existe autant d'approches que de psychologies.[style à revoir] La psychologie analytiqueLa psychologie analytique a décrit la construction de la masculinité et le fonctionnement du système psychique. L'intégration des caractères masculins
Processus d'intégration ou individuationL'individuation est, pour Carl Gustav Jung, l'Archétype du Soi qui suscite et dynamise un processus. L’individuation est un concept propre à la psychanalyse jungienne, mieux nommée psychologie analytique. Ce concept ne peut s'entendre (avoir du sens) que par rapport aux autres concepts dans le cadre de la théorie élaborée en psychologie analytique.
L'individuation est caractéristique de la seconde moitié de la vie : quand l'homme a établi sa place dans le monde une nouvelle exigence peut se faire valoir à lui : celle d'être vraiment lui-même, être ce qu'il est, tout ce qu'il est, et seulement ce qu'il est. Une telle exigence est loin de ce que certains ont voulu en faire : si, dans ce processus, l'individu se sent parfois en lien intime avec l'univers, comme un microcosme à l'image du macrocosme, ce n'est là qu'un des aspects d'un processus complexe qui passe par différentes étapes de conscientisation, confrontation et intégration des contenus de l'inconscient. Jung a décrit quelques-unes des principales étapes de ce processus, selon les contenus inconscients avec lesquels l'individu a selon lui affaire : la persona représente pour lui l'identification de la personne avec son rôle dans la société, l'ombre contient tout ce que la personne juge moralement répréhensible, l'anima (pour les hommes), ou l'animus (pour les femmes) représentent respectivement les valeurs féminines et masculines. Pour Jung, nombre de conflits inconscients à l'origine de troubles névrotiques résultent de la difficulté à accepter cette dynamique qui vient décentrer le sujet conscient de sa position habituelle et le confronter à des parts de lui-même qu'il avait l'habitude d'ignorer. Les figures auxquelles un homme s'identifie pour être lui-même
Selon Jung, les figures féminines de la catégorie Anima se révèlent en général aux hommes. C’est pourquoi il la nomme la part féminine de l’homme. Dans le cadre de la clinique, ou simplement en suivant ses rêves jour après jour sur une longue période, et en prenant conscience de cette part féminine et de ces personnages qu’il a en lui, le masculin réel de l’homme se met à se développer. Jung nomme ce processus l’individuation. L’aboutissement de cette réalisation se ferait en général, selon lui, par la rencontre avec la figure de la femme sage vers la fin du processus. Les personnages masculins (bien que relevant en général de la psyché féminine) apparaissant parfois dans l’homme au cours de ce processus. Constituant l'anima, part féminine de l'homme on distingue :
Chaque niveau correspondrait à un niveau de maturité psycho-affective : "L'anima du quatrième niveau, stade le plus élevé, correspond à une sagesse transcendante, sous l'image d'Athéna, la Sophia des gnostiques, les initiatrices et les muses. La dimension féminine entre en étroite relation avec la dimension masculine."[3]. Les freins au développement de soiCertains éléments familiaux dont l'absence de père (ou d'homme -genre masculin-) ou la présence d'une mère castratrice (omnipotente, sur-autoritaire, exigeante) Exemple : L'absence du pèreDes auteurs comme Guy Corneau[4] ont souligné les effets de l'absence du père. Corneau étudie la blessure morale dont souffrent certains hommes qui ont manqué de contacts de qualité avec leur père. Cette analyse se base autant sur sa propre vie (notamment avec, ou plutôt, sans son père Alcide) que sur les constats faits dans son cabinet de psychologie analytique. Le succès de librairie l'amène à donner des conférences et à intervenir en radio et en télévision, au Québec d'abord, dans la francophonie ensuite. En 1992, il reprend un concept né à Vancouver sous le nom de M.E.N (Men Evolution Network) et lance avec d'autres le Réseau Hommes Québec. L'idée est de donner la possibilité à des hommes de toutes conditions, de se retrouver dans des groupes de parole et d'écoute autogérés pour approfondir la réflexion et la conduite de sa vie. Le même concept est aussi mis en route pour des groupes de femmes avec le Réseau Femmes Québec. Ces versions masculines et féminines prendront modestement racine dans les pays d'Europe francophone. Son intérêt initial pour la planète des hommes n'en fait pas un adepte du masculinisme et s'il est ponctuellement critiqué sur certains aspects du féminisme il n'en est pas un détracteur. Deuxième exemple : La violence des mères castratrices
Troisième exemple : Une place d'assisté ou de dominé dans la familleUn des autres points freinant le bien-être et la place qu'occupe l'homme dans la famille. Sans être forcément toujours le dominant, il a son mot à dire et des actions à mener tant pour son épanouissement que pour l'épanouissement de sa famille[6] Les solutions au développement de soiThérapieQue la violence soit ancienne ou actuelle, les hommes peuvent soigner les violences conjugales[7],[8] La psychanalyseLe complexe d'ŒdipeConcept théorique central de la première topique de Sigmund Freud, et proposition principale de la psychanalyse freudienne, le complexe d'Œdipe se définit comme l'ensemble des pulsions qui pousse l'enfant mâle, lors du troisième stade du développement (stade « œdipien ou phallique », entre 2 ou 3 ans, après le stade « oral » et le stade « sadique-anal »), à ressentir une attirance pour sa mère et une hostilité pour son père. Selon Freud, l'élaboration d'un complexe d'Œdipe constitue une étape normale dans le développement psychologique des garçons. La mère étant perçue, depuis le premier stade du développement, comme la « nourricière » qui procure du plaisir (en donnant le sein), le petit garçon tend progressivement à « se l'approprier ». Cette pulsion tendre déclenche le complexe proprement dit, qui se déroule alors en trois phases : La phase phallique
La castration symbolique
L'angoisse de castration se comprend comme un concept de la psychanalyse. Elle peut se formuler comme complexe de castration, et repose sur un fantasme originaire, celui de la castration, comme expliquant la différence des sexes. Le garçon interprète la castration comme menace : celle d'une autorité paternelle réprimant la sexualité. Ce complexe de castration survient donc au sortir de l'Œdipe, comme renoncement à l'objet maternel et comme marquant le début de la période de latence et de la formation du surmoi. Des auteurs postérieurs à Sigmund Freud ont cependant compris le surmoi comme instance bien plus précoce. La résolution du conflitLe refoulement des pulsions sexuelles dure jusqu'à l'adolescence, âge auquel la crainte de la castration amène le garçon à renoncer à la satisfaction sexuelle avec l'un ou l'autre de ses parents et lui permet de sortir du complexe d'Œdipe, de chercher d'autres partenaires sexuels que sa mère, et de construire désormais sa personnalité en empruntant des éléments à son père autant qu'à sa mère.[réf. nécessaire] Notes et références
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