1533-1554 : Pierre Sarde, prieur de Notre-Dame de Cahors et visiteur de la province, lorsqu'il est élu prieur de chartreuse et général de l'ordre, en 1554.
Jean Sarde (†1563) : docteur en théologie, chanoine de Bourges, prieur de Port-Sainte-Marie, de Glandier, de Vauclaire, premier prieur de Rodez, visiteur de la province d'Aquitaine[1].
1568 : Jean de Libra, né à Montauban, il étudie à l'Université de Cahors, y occupe une chaire pendant quelques années, se fait moine à la Chartreuse de Cahors en 1533, prieur de Glandier, puis de Castres en 1545, à Glandier en 1557, visiteur commissaire des trois provinces italiennes et prieur de la chartreuse de Milan, revient d'Italie en 1563, nommé, pour la deuxième fois, prieur de Castres[2], visiteur d'Aquitaine, prieur de Cahors en 1570[3].
1610 : Jacques Fradin (†1623), natif d'Angers, profès de Cahors, élu prieur en 1610 et nommé convisiteur, puis prieur de Toulouse et nommé visiteur de la province[5].
1642 : Antoine Tixier (†1655), né à Felletin, profès de Toulouse, procureur à Rodez et à Toulouse, prieur de Rodez en 1617, puis de Cahors en 1627. En 1642, prieur à Bordeaux, à Cahors dès l’année suivante, transféré à Toulouse en 1645.
1660 : François de la Roche (†1663/64), profès de Port-Sainte-Marie, prieur de la chartreuse de Bordeaux en 1647. En 1660, il est transféré au priorat de Cahors, en même temps convisiteur d’Aquitaine.
~1670 : Jean de Boyer (†1684), natif de Murat, profès de Cahors, prieur de Bordeaux, commissaire général au Portugal, en Espagne, visiteur des chartreuses d'Italie, en Allemagne, convisiteur et visiteur de la province d'Aquitaine, prieur des Castres[6]
Pierre Lion ou Lyon, né à Toulouse (†1690), profès de la chartreuse de Cahors le , vicaire de cette maison, prieur le , transféré en 1684 au priorat de la chartreuse de Castres, puis prieur de celle de Toulouse.
Joseph Torrilhon (†1706), originaire du Velay, profès de Toulouse, prieur de Castres en 1678, transféré au Puy en 1682, prieur de Bordeaux et convisiteur d’Aquitaine. En 1694, il passe prieur de Cahors et visiteur, redevient en 1701 prieur de Castres, déposé en 1705.
1780 : Guillaume Armély (1730-1810), né à Florensac, il est d’abord avocat. Il fait profession à la chartreuse de Toulouse le . Il y est vicaire en 1767, puis coadjuteur à Bonnefoy en 1773, procureur au Puy en 1775, prieur de Toulouse en 1779, visiteur d’Aquitaine l’année suivante, enfin prieur de Montmerle et visiteur de Bourgogne en 1785. En 1790 il opte pour la vie commune. Incarcéré deux fois en 1793-1795 pour son refus d’abdiquer le sacerdoce.
1785 : Christophe Gerle (1736-1801), né à Riom, profès de Port-Sainte-Marie, vicaire en 1767, puis prieur de Vauclaire en 1768, de Moulins en 1780, convisiteur d’Aquitaine en 1781, visiteur en 1785, prieur du Val-Dieu[7] la même année et, en 1788, de Port-Sainte-Marie, Élu député à la constituante, il est l'un des organisateurs l'un des organisateurs de l’Église constitutionnelle. Il verse dans l’illuminisme, arrêté pendant la Terreur, se marie et meurt à Paris en 1801.
↑Auriol, A., « Fondation de la chartreuse de Toulouse », Revue des Pyrénées et de la France méridionale : organe de l'Association pyrénéenne et de l'Union des sociétés savantes du Midi, , p. 433-453 (lire en ligne, consulté le ).
↑Auriol, A., « Fondation de la chartreuse de Toulouse », Revue des Pyrénées et de la France méridionale : organe de l'Association pyrénéenne et de l'Union des sociétés savantes du Midi, , p. 433-453 (lire en ligne, consulté le ).
Lefebvre, F.A., Saint Bruno et l’Ordre des chartreux : tome second, t. 2, Paris, Librairie catholique internationale, , 682 p. (lire en ligne).
Aniel Jean-Pierre, Les maisons de Chartreux des origines à la Chartreuse de Pavie, Arts et métiers graphiques, Paris 1983.
Borne, L., La chartreuse du Port-Sainte-Marie (Puy-de-Dôme) (XVe-XVIIIe siècle). Contribution liminaire à l'étude de la province cartusienne d'Aquitaine, DEA, Université de Clermont-Ferrand, 2001, 222 p.