Le protestantisme à Strasbourg est un aspect important de l'histoire et de la sociologie de cette ville. La Réforme protestante est introduite à Strasbourg dès 1518, et la cathédrale est affectée au culte protestant en 1529.
En 1529 la cathédrale est affectée au culte protestant. La ville adhère officiellement au luthéranisme en 1532. En 1538, Jean Calvin prononce son premier sermon à Strasbourg, à l'église Saint-Nicolas. Cette même année est créé l'Académie protestante de Strasbourg, à l'origine du Gymnase Jean-Sturm et de l'Université de Strasbourg[2]. En 1545, le pasteur Jean Marbach y installe le culte luthérien. En 1577, le calvinisme est banni de la ville au profit du luthéranisme. La plupart des couvents sont dissous. À la fin du XVIe siècle, un tiers de l’Alsace est devenue protestante[3].
En 1681, après la guerre de Trente Ans la ville est annexée par la France et le catholicisme est réintroduit. Les églises Saint-Pierre-le-jeune et Saint-Pierre-le-vieux sont partagées entre culte protestant et culte catholique sous le régime du simultaneum). En 1679, le roi rend la cathédrale et une quarantaine d’églises aux catholiques[4].
En 1962 est fondé l'EPHAD Emmaüs Koenigshoffen, et en 2008 l’EHPAD Siloë à Ostwald. En 1979 est fondé le Conseil protestant de Strasbourg[5]. Aujourd'hui 10 à 15 % de la population strasbourgeoise se déclare protestante[6].
Notes et références
↑« Le Strasbourg protestant représente neuf églises et la cathédrale », Musée protestant, (lire en ligne)
↑Roger Mehl, « Le Gymnase protestant de Strasbourg fête son 425e anniversaire », Le Monde.fr, (lire en ligne, consulté le )