Propension à consommerDans la théorie de Keynes, la propension à consommer est la part du revenu disponible d'un ménage qui est consacrée à la consommation. ÉtymologieUne propension est une « force intérieure, innée, naturelle, qui oriente spontanément ou volontairement vers un agir, un comportement[1] ». La propension à consommer est donc une force qui pousse les individus à la consommation, généralement des biens dit de consommation. DescriptionLa propension moyenne à consommer est la part du revenu consacrée à la consommation (C/R). On la note PMC. La propension marginale à consommer est la part d'une unité de revenu supplémentaire consacrée à la consommation, c'est-à-dire le rapport entre la variation de la consommation et la variation du revenu. On la note souvent PmC ou c (). Puisque tout revenu est soit consommé, soit épargné (Keynes considère l'épargne comme un résidu de la consommation, c'est-à-dire l'épargne est ce qu'il reste du revenu après la consommation et le versement des impôts)
et "c" la propension marginale à consommer sous la forme: (1-s),
On en déduit mathématiquement que pour une unité supplémentaire de revenu acquise, la consommation augmentera mais dans de moins grandes proportions que le revenu. Keynes définit ce phénomène dans sa Loi psychologique fondamentale. Loi psychologique fondamentale"La loi psychologique fondamentale sur laquelle nous pouvons nous appuyer en toute sécurité, à la fois a priori en raison de notre connaissance de la nature humaine, et a posteriori en raison des renseignements détaillés d'une expérience, c'est qu'en moyenne, et la plupart du temps, les hommes tendent à accroître leur consommation à mesure que leur revenu croît mais non d'une quantité aussi grande que l'accroissement du revenu." La deuxième partie de la loi psychologique fondamentale est que la Pmc < 1, de plus elle reste toujours stable. Critique de la loi psychologique fondamentale
Notes et références
Voir aussiArticles connexes |