L'installation a été construite à Lynde's Point, maintenant à l'intersection d'Austin Street et de New Rutherford Avenue, et à proximité des voies ferrées de Boston et du Maine qui croisaient les voies de la compagnie Eastern Freight Railroad[1]. Le Bunker Hill Community College(en) occupe désormais le site que la prison occupait auparavant[2].
En , la cour générale du Massachusetts adopte une loi approuvant la construction d'une prison, qui ouvre ses portes en [3]. Plusieurs chantiers d'agrandissement de l'établissement sont réalisés pas la suite, tels que la construction d'une aile nord en et la construction de l'aile sud en [2]. En 1886, l'aile ouest, abritant près de 60 cellules, est construite[2].
L'espace occupé par la prison augmente cependant au fil du temps. Ainsi, en , l'État du Massachusetts convertit une des salles de garde en centaines de cellules pour les prisonniers[2].
L'un des directeurs les plus notables de l'établissement est Gideon Haynes, qui a assumé cette fonction durant quatorze ans à l'époque de la Guerre de Sécession avant d'occuper à la fin des années les fonctions de surintendant de Charlestown lors de l'ouverture de la prison de Concord(en). L'une de ses enfants, Inez Haynes Irwin, est devenue une suffragiste, féministe et écrivaine réputée. La famille Haynes vivait au 85 Chapman Street, une rue qui n'existe plus[5].
En , parmi les prisonniers de Charlestown, 75 sont condamnés à la prison à vie, 54 purgent des peines variables et 863 étaient détenus sous des peines minimales et maximales. En 1920, Charlestown commence à fabriquer et à délivrer des plaques d'immatriculation[6].
La prison ferme définitivement en , les prisonniers étant transférés dans d'autres établissements[2].
Le matin du 10 avril 1873, un détenu anglais nommé de William Patterson, incarcéré pour cambriolage, poignarde un gardien nommé John E. Shaw. Les blessures de Shaw sont si graves qu'on ne s'attendait pas à ce qu'il survive[19].
En , un détenu nommé Moore s'évade et, au cours de la même année, un autre détenu nommé "Chicken" Walsh, tente également de s'évader mais en vain. Par la suite, toujours la même année, une émeute est déclenchée par les détenus dans la prison[20].
↑(en) George Washington Bromley et Walter Scott Bromley, Atlas of the City of Boston, vol. 6 : Charlestown and Brighton : from actual surveys and official records, (lire en ligne)
↑Goldsmith, Larry. "History from the inside out: prison life in nineteenth-century Massachusetts." Journal of Social History. Northern hemisphere Winter of 1997. 1. Retrieved on May 23, 2010.
↑Jay, The Hide That Binds, vol. 67, , 51 p., chap. 17
↑(en) The Boston Daily Globe, Warry Charles Dies in Prison". The Boston Daily Globe,
↑(en) The Boston Daily Globe, Connolly, Conway Lose Court Pleas and Start Terms,
↑Merrill, Anthony. "The Man Who Broke Charlestown". Boston Sunday Advertiser Green Magazine. December 17, 1939.
↑"Movie Made Escaped Convict Go Back to Charleston Prison". The Boston Sunday Post. 17 décembre 1939.
↑Zuckoff, Mitchell, “Ponzi’s Scheme: The True Story of a Financial Legend” (NY: Random House, 2005), 307
↑(en) Smithsonian Magazine, « In Ponzi We Trust », sur Smithsonian Magazine (consulté le )
↑(en) Serge Matulich (Éditeur) et David M. Currie (Éditeur), Handbook of Frauds, Scams, and Swindles : Failures of Ethics in Leadership, Routledge, , 414 p. (ISBN978-1-420-07285-3, lire en ligne), p. 43
↑(en) Mitchell Zuckoff, Ponzi's Scheme : The True Story of a Financial Legend, Random House, , 416 p. (ISBN978-1-400-06039-9, lire en ligne), p. 307
(en) Victor Folke Nelson, Prison Days and Nights : Memoir by 1920s Charlestown prisoner, , 332 p. (lire en ligne)
(en) Theresa Mitchell Barbo, The Cape Cod Murder of 1899 : Edwin Ray Snow's Punishment & Redemption, The History Press, (1re éd. 2007), 94 p. (ISBN978-1-596-29227-7)
Les établissements ci-dessous accueillent exclusivement des hommes exceptés ceux accompagnés du symbole ♀ qui accueillent des femmes et ceux accompagnés des symboles ♂♀ qui accueillent des hommes et des femmes.
Ce modèle concerne uniquement les prisons où sont exécutés les détenus condamnés à la peine de mort aux États-Unis. La mention « Fermées » désigne uniquement les salles d'exécution qui ont fermé, les établissements hébergeant ces salles pouvant encore être en activité.