L'ancien prieuré de Contamine-sur-Arve, actuellement un lycée professionnel agricole, se dresse dans le département français de la Haute-Savoie sur la commune de Contamine-sur-Arve.
L'acte mentionne une donation de l'« église Sainte-Marie, sise en une localité dite Contamine, avec tous les biens y annexés : serfs des deux sexes, chapelles et églises, vignes, champs prés, bois, eaux, canaux, moulins, passages, terrains cultivés ou en friches... »[4].
L'église priorale fut reconstruite en 1295, sous l'impulsion de Béatrice de Faucigny. Les remplages de ses fenêtres sont identiques à ceux d'une fenêtre murée du château de Bonneville que l'on doit également à Béatrice de Faucigny.
En 1589, lors de la guerre opposant la Maison de Savoie à Genève, soutenue par les Bernois, le prieuré est détruit.
Suppression du prieuré
La question de la suppression du prieuré se pose dès l'année 1618, puis en 1621[5].
Par une bulle , le pape Urbain VIII supprime le prieuré et transmet aux Barnabites les prébendes des moines[5] Bouchage (1889) donne pour l'année de la bulle 1624[b 1]). Dans un bref, daté du , le pape invite l'évêque Jean-François de Sales d'appliquer celle-ci[5].
Les Barnabites sont expulsés en 1795 et la bâtisse que l'on appelle « Grande Maison » est mise en vente comme bien national[7].
Période contemporaine
Une troisième congrégation, celle du Très Saint Rédempteur (Rédemptoristes), s'installera en 1847 avant d'être elle aussi expulsée.
Après avoir accueilli des mutilés de la Première Guerre mondiale, la « Grande maison » est transformée en école d'agriculture, devenue depuis 1979 un lycée professionnel agricole.
Description
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Prieurs et sous-prieurs (1083-1624/25)
Le prieuré est soumis à l'autorité d'un prieur, bien souvent administrateur ou commendataire, le spirituel relevant alors d'un prieur claustral. L'ouvrage du rédemptoriste et historien François Bouchage (1855-1943) permet de présenter un catalogue de certains de ces prieurs attestés, de la fondation du XIIe siècle jusqu'à la suppression du Prieuré au XVIIe siècle.
Liste des prieurs
v. 1119 : Wilbert/Guilbert, premier prieur connu[b 2] ;
↑Frédéric Charles Jean Gingins de la Sarraz, « Note sur Guy de Faucigny, évêque de Genève, et sur sa parenté (1078 à 1120) », publié dans Indicateur d'histoire et d'antiquités suisses, 1862, n°1, janvier 1862, p. 6
↑Article La commune de Contamine-sur-Arve, paru dans Le Dauphiné libéré, édition du 25 mars 2008 (présentation en ligne). Une erreur s'est produite dans l'article. Il s'agit bien de 1625 et non 1725.
↑Site de la société locale Les Amis de la Grande Maison.
François Bouchage, Le prieuré de Contamine-sur-Arve (Haute-Savoie) et les sœurs du même lieu, Chambéry, impr. de Drivet et Ginet, , 424 p. (lire en ligne)
Paul Lullin et Charles Le Fort, Régeste genevois ou Répertoire chronologique et analytique des documents imprimés relatifs à l'histoire de la ville et du diocèse de Genève avant l'année 1312, Société d'histoire et d'archéologie de Genève, , 542 p. (lire en ligne)..
« Le prieuré », sur Association d'histoire locale, "Les Amis de la Grande Maison" - www.lesamisdelagrandemaison.com (consulté en ), plusieurs dossiers consacrés au sujet