Prangins se situe sur la terrasse dominant l'entrée du Petit-Lac[3], à 1,6 km au nord-est de Nyon[4].
La commune englobe les hameaux de Bénex et Promenthoux[5]. Son territoire s'étend sur 6,03 km2[2]. Lors du relevé de 2013-2018, les surfaces d'habitations et d'infrastructures représentaient 32,9 % de sa superficie, les surfaces agricoles 53,2 %, les surfaces boisées 13,0 % et les surfaces improductives 0,7 %[6].
Le village est séparé en deux par un axe ferroviaire[réf. souhaitée].
En 2021 la commune reçoit le Prix Wakker pour la bonne gestion de son urbanisation et de sa conception architecturale[7].
Population et société
Gentilé et surnom
Les habitants de la commune se nomment les Pranginois[8].
Ils sont surnommés lou Monsu, soit les messieurs en patois vaudois, et les Sèche-Loup[3].
Démographie
Évolution de la population
Prangins compte 4 278 habitants au 31 décembre 2022 pour une densité de population de 709 hab/km2[1]. Sur la période 2010-2019, sa population a augmenté de 5,3 % (canton : 12,9 % ; Suisse : 9,4 %)[2].
Évolution de la population de Prangins entre 1850 et 2020[9],[1]
Pyramide des âges
En 2020, le taux de personnes de moins de 30 ans s'élève à 33,9 %, au-dessous de la valeur cantonale (35 %). Le taux de personnes de plus de 60 ans est quant à lui de 24,2 %, alors qu'il est de 21,9 % au niveau cantonal[10].
La même année, la commune compte 1 944 hommes pour 2 155 femmes, soit un taux de 45,4 % d'hommes, inférieur à celui du canton (48,2 %)[10].
Le temple (1757-1761), remplace une ancienne église romane, redevenue paroissiale en 1671, mais qui n'était plus qu'un vieux petit bâtiment vis-à-vis du château, du côté sud. Le nouveau temple est implanté face à la cour d'honneur du château, au-delà du grand jardin à la française très encaissé de celui-ci. L'architecte en fut le Genevois Jean-Louis Bovet I, le père (1699-1766)[12]. Clocher reconstruit en 1860 par l'architecte Louis Wenger[13].
Sur le territoire de la commune se trouve également l'émetteur HBG ainsi qu'un monument des Vaudois () commémorant le retour au Piémont.
Manifestations
Parmi les différentes manifestations culturelles, Prangins Baroque[14] organise depuis 2020 des ateliers et concerts une fois par an réunissant de jeunes talents de la musique baroque auprès d'une équipe artistique internationale.
Personnalités
Oscar Forel, psychiatre, y créa en 1930 la clinique psychiatrique des Rives. Cette clinique est entretemps devenue l'hôpital psychiatrique de Prangins, un des quatre établissements publics de psychiatrie du canton de Vaud.
↑ a et bPaul Fehlmann, Ethniques, surnoms et sobriquets des villes et villages en Suisse romande, Haute-Savoie et alentour, dans la vallée d'Aoste et au Tessin, Genève, Jullien, , 274 p. (ISBN2-88412-000-9), p. 106
↑Marcel Grandjean, Les Temples vaudois. L'architecture réformée dans le Pays de Vaud, Lausanne, Bibliothèque historique vaudoise 89, , 667 p., p. 196-202
↑Paul Bissegger, D'ivoire et de marbre. Alexandre et Henri Perregaux ou l'Age d'Or de l'architecture vaudoise (1770-1850), Bibliothèque historique vaudoise, coll. « Bibliothèque historique vaudoise 131 », (ISBN978-2-88454-131-2), p. 590.