La porte Saint-Pierre (appelée aussi porte du bastion Saint-Pierre ou Manoir Guéguen) est le vestige le mieux conservé des remparts de la ville de Nantes en France.
Protégée par un pont-levis jeté au-dessus des fossés creusés par Guy de Thouars, elle était alors flanquée de deux grosses tours, au nord celle « de Guy de Thouars » et au Sud celle « de l'évêché ». La demeure des évêques, longtemps voisine du château, avait en effet déménagé sur le flanc nord de la cathédrale après l'incendie de Nantes en 1118. Au début du XVIe siècle, l'évêque Guéguen choisit de se faire bâtir un logis au-dessus de la porte même. Une partie fut démolie lors du percement de la rue Royale (actuelle rue du Roi-Albert) au XVIIIe siècle.
Le roi Henri IV la franchit, dit-on, lorsqu'il pénétra dans la ville, en 1598, pour venir y signer l'Édit de Nantes. En effet, la route venant de Paris[1] aboutissait à la porte Saint-Pierre.
En 1910, la porte Saint-Pierre est dégagé de l'ancien évêché.
Des années 1920 aux années 1960, le bâtiment accueillit le « Musée de Nantes par l'image » qui présentait en particulier une maquette du port. Depuis, les collections de ce musée ont été transférées au château des ducs de Bretagne.
Les façades de la porte ont fait l'objet d'une restauration complète qui s'est achevée au printemps 2014[4].
Face est avec la cathédrale en arrière-plan
Face ouest de la porte (côté situé à l'intérieur de l'enceinte au Moyen Âge).