Pont de ChinvatDans le zoroastrisme, le pont de Chinvat départage les morts, qui vont soit dans la Maison du Druj, soit dans la Maison des Chants. Cette notion est à la source d'idées similaires dans d'autres traditions religieuses et culturelles[1]. Le texte le plus ancien qui en parle est le "Yaçna 46.10" qui fait partie des textes des Gathas, les plus anciens de l'Avesta. Zarathoustra franchira le pont Cinvat « à la tête de ceux qui lui auront donné la meilleure chose de cette existence ou qu'il aura amenés à exalter le Dieu Ahura Mazda », dans la Maison des Chants. Ceux qui ont commis de mauvaises actions « resteront des hôtes de la maison de la druj » (le Mensonge et tout ce qui est faux pour les zoroastriens)[2]. Il est aussi appelé pont Cinvat (ou Tchinoud) dans le Mazdéisme et lié au concept de Daēnā[3]. Lorsqu'une personne vient à mourir, ses bonnes et ses mauvaises actions sont pesées par Rashnou. Il faut aux juges trois jours et trois nuits pour prendre leur décision ; entre-temps, l'âme du défunt plane au-dessus de son corps, méditant sur sa vie et attendant le verdict[4]. Cette notion serait à l'origine du Sirat al Mustaqim dans l'Islam[5]. Dans le Coran, l'expression "Sirat al Mustaqim" signifie le "droit chemin" que chaque croyant doit suivre de son vivant afin de rejoindre le Paradis. Références
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