Place de la Nation (Ouagadougou)

Place de la Nation
Image illustrative de l’article Place de la Nation (Ouagadougou)
Vue de profil de la place de la Nation avec en avant-plan un bas-relief représentant le Burkina Faso.
Situation
Coordonnées 12° 22′ 09″ nord, 1° 31′ 46″ ouest
Pays Drapeau du Burkina Faso Burkina Faso
Région Centre
Province Kadiogo
Département Ouagadougou
Ville Ouagadougou
Morphologie
Type Place publique
Superficie 25 000 m2
Histoire
Création Construction :

Carte

La place de la Nation, aussi appelée place de la Révolution, est une place publique située en plein centre-ville de Ouagadougou, la capitale du Burkina Faso.

Situation géographique

La place de la Nation[1] est située au centre de la ville de Ouagadougou[2]. Elle a une superficie d’environ 25 000 m2. Elle est située à proximité des sièges de plusieurs institutions gouvernementales. Elle est entourée de l’avenue du Yatenga entre le siège de la Banque centrale des États de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO)[3] au sud, le camp Guillaume Ouédraogo[4] au nord, le Mess des sous-officiers à l’Ouest et la Caisse nationale de sécurité sociale (CNSS) ainsi que le Médiateur du Faso[5],[6] à l’est.

Historique

Origines

Avant l’époque coloniale, la place de la Nation[1],[7],[8],[2] servait de grand marché[9] pour les habitants de Ouagadougou.

Pendant la période coloniale, le marché est déplacé. La place est baptisée « place d’Arboussier » en hommage à Charles Arboussier, un ancien gouverneur français.

Place du 3 janvier

Bien qu'élu président en 1965 avec 99,97 % des voix, le président Maurice Yaméogo fait face à de nombreuses revendications syndicales[10]. Les syndicats, regroupés autour de la confédération générale des travailleurs de Haute Volta (CGT-V) actuelle Confédération générale du travail du Burkina (CGTB), déclenchent une grève illimitée. La population s’y mêle. Le , la population burkinabè se réunit sur cette place[11],[12]. Le soulèvement populaire finit par contraindre le président Maurice à la démission. La place d'Arboussier prend le nom de « place du 3 janvier » en mémoire du soulèvement populaire du [13],[14]. Le lieutenant colonel Sangoulé Lamizana[15],[16],[17],[18],[19],[20],[21], chef d’État-major de l’armée voltaïque, prend le pouvoir.

Place de la Révolution

La période révolutionnaire ajoute son empreinte en y inaugurant un nouveau monument dénommé « le Flambeau de la Révolution » le par le président du Faso, le capitaine Thomas Sankara[22],[23],[24],[25]. Depuis ce jour, la place du 3 janvier est rebaptisée « place de la Révolution » en hommage à la Révolution d’.

Un lieu de protestations

La place de la Nation est un lieu qui connaît plusieurs manifestations d’ordre politique, syndical, de la société civile et d’activités diverses.

Des milliers de manifestants prennent d'assaut la place de la Nation le pour protester et exiger justice à propos du massacre de Yirgou des et qui a engendré 72 morts selon les organisateurs.

Notes et références

  1. a et b « Place de la Nation à Ouagadougou : Un aménagement de démilitarisation ? - leFaso.net », sur lefaso.net (consulté le ).
  2. a et b « Place de la nation : un espace emblématique au cœur de la capitale burkinabè », sur CITE ELEGANCE, (consulté le ).
  3. « Burkina Faso | BCEAO », sur bceao.int (consulté le ).
  4. « Burkina Faso : vent de colère au camp Guillaume – Jeune Afrique », sur JeuneAfrique.com, (consulté le ).
  5. « Médiateur du Faso », sur Présidence du Faso (consulté le ).
  6. (de) « Le nouveau Médiateur du Faso prend langue ave[https://cnssbf.org/c ses prédécesseurs », sur theioi.org (consulté le ).
  7. « Comment aller à Place De La Nation à Ouagadougou en Bus ? », sur Moovit, (consulté le ).
  8. « Place de la Révolution - sortir.bf », sur sortir.bf, (consulté le ).
  9. Franck Michael Kola, « Marche-meeting du 06 mai : Le grand marché de Ouagadougou fermé », sur Minute.bf, (consulté le ).
  10. « Burkina : 1966, première insurrection », BBC News Afrique,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  11. « M. Yameogo, ancien président de la Haute-Volta a tenté de se donner la mort », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  12. « Maurice Yaméogo », sur Présidence du Faso (consulté le ).
  13. « 3 janvier : les Burkinabés célèbrent le soulèvement de 1966 », sur Les éditions Bibliomonde, (consulté le ).
  14. Rédaction B24, « Burkina Faso : Soulèvement populaire du 3 janvier 1966, l’UAS s’en rappelle », sur Burkina24.com - Actualité du Burkina Faso 24h/24, (consulté le ).
  15. « Aboubacar Sangoulé Lamizana », sur Présidence du Faso (consulté le ).
  16. « Le général Aboubacar Sangoulé Lamizana – Jeune Afrique », sur JeuneAfrique.com, (consulté le ).
  17. « Élection de Sangoulé Lamizana à la présidence de la Haute-Volta | Evenements | Perspective Monde », sur perspective.usherbrooke.ca (consulté le ).
  18. « LE LIEUTENANT-COLONEL SANGOULE LAMIZANA », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  19. « Sangoulé Lamizana », sur Babelio (consulté le ).
  20. https://islam.domains.uflib.ufl.edu/s/bf-fr/item/15008, « Décès du Général Sangoulé Lamizana : militaire jusqu'au cimetière », https://islam.domains.uflib.ufl.edu/s/bf-fr/item-set/6581,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  21. « Général Sangoulé Lamizana : Qui était-il ? - leFaso.net », sur lefaso.net (consulté le ).
  22. « Perspective Monde », sur perspective.usherbrooke.ca (consulté le ).
  23. « Renversement du président Jean-Baptiste Ouedraogo en Haute-Volta | Evenements | Perspective Monde », sur perspective.usherbrooke.ca (consulté le ).
  24. « BIOGRAPHIE DE THOMAS SANKARA - La patrie ou la mort, Bruno Jaffre - livre, ebook, epub », sur editions-harmattan.fr (consulté le ).
  25. « Thomas Sankara – Jeune Afrique : suivez toute l'actualité sur JeuneAfrique.com », sur JeuneAfrique.com (consulté le ).