Place de la Croix-de-PierreRond-point Pierre-Bourthoumieux
La place de la Croix-de-Pierre (en occitan : plaça de la Crotz de Pèira) est une voie de Toulouse, chef-lieu de la région Occitanie, dans le Midi de la France. Elle est occupée, au centre, par le rond-point Pierre-Bourthoumieux (en occitan : rotonda Pèire Bourthoumieux). Situation et accèsDescriptionLa place de la Croix-de-Pierre et le rond-point Pierre-Bourthoumieux sont des voies publiques. Elles se situent à la limite des quartiers du Fer-à-Cheval et de la Croix-de-Pierre, dans le secteur 2 - Rive gauche. La chaussée compte deux à trois voies de circulation automobile, tournant en sens unique dans le sens anti-horaire autour de la fontaine centrale, qui occupe la fonction d'un rond-point. Une piste cyclable à double-sens fait également le tour de la place. Voies rencontréesLa place de la Croix-de-Pierre rencontre les voies suivantes, dans l'ordre des numéros croissants :
TransportsOdonymieLa place de la Croix-de-Pierre rappelle la présence d'une croix de carrefour qui, d'abord placée dans une rue voisine, la rue Lafage, avait donné son nom au quartier. Elle fut placée au centre de la place vers 1850, mais fut renversée et brisée lors de la crue de la Garonne en 1875[1]. En 2000, l'espace central de la place a été nommé rond-point Pierre-Bourthoumieux[2] – il existe également une rue Pierre-Bourthoumieux, dans le même quartier. Pierre Bourthoumieux (1908-1945), originaire de Cahors (Lot), né dans une famille socialiste, est lui-même une des figures majeures de la fédération du Lot dans les années 1930. Il s'installe cependant à Toulouse et ouvre son officine de pharmacie dans l'avenue de Muret (actuel no 122). En 1939, au début de la Seconde Guerre mondiale, il est mobilisé. De retour à Toulouse, en 1940, il est membre du Comité d'action socialiste de la zone Sud, puis rejoint le réseau Brutus. En décembre 1943, son domicile est perquisitionné par la police de Vichy, puis par les Allemands le 15, et il vit dans la clandestinité entre Toulouse, le Lot, Paris et Lyon. Il est cependant arrêté dans cette ville le 31 mars 1944, pour être finalement déporté au camp de concentration de Neuengamme. Il meurt lors de l'évacuation du camp[3],[4]. HistoirePatrimoine et lieux d'intérêtImmeubles et maisons
Œuvres publiques
Notes et référencesNotesRéférences
Voir aussiBibliographie
Article connexeLiens externes
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