Il s'établit d'abord à Monistrol-sur-Loire appelé par Armand de Béthune évêque du Puy, puis au Puy-en-Velay. Ses œuvres les plus monumentales sont visibles à la cathédrale du Puy avec le grand orgue, la chaire à prêcher et l'Assomption de la Vierge, ainsi qu'à la collégiale Saint-Julien de Brioude (chapelle de la Croix).
Armand de Béthune lui commanda un monument à la gloire de Jean III Sobieski, roi de Pologne, dont les plus beaux éléments sont conservés au musée du cloître de la cathédrale du Puy et au musée Crozatier (par dépôt du Louvre).
Orgue de tribune du menuisier Gabriel Alignon pour le buffet, sculpté par Pierre Vaneau ; la partie instrumentale étant du facteur Jean Eustache, Cathédrale du Puy
↑M. Cubizolles, « Les œuvres de Pierre Vaneau à Craponne », Cahiers de Craponne et de sa région, no II,
↑Monument de saint Maurice, en noyer. Probablement exécuté pour l'église Saint-Maurice- du-Refuge au Puy, sur l'ordre de Mgr de Béthune, évêque du Puy, protecteur de Pierre Vaneau. La plupart des éléments figurés sont inspirés de gravures.
↑Paul Marie, « « La mort de Saint-Joseph » un retable plein de vie et de sérénité », Le Progrès (Lyon), (lire en ligne) : « La majestueuse œuvre de Pierre Vaneau trône dans la chapelle des Ursulines. »
↑Céline Demars, « Un terme intègre la galerie des œuvres du Velay du musée Crozatier, au Puy », L'Éveil de la Haute-Loire, (lire en ligne) : « le visage représenté n’est pas celui d’une cariatide. C’est celui d’un homme. Sa tête est couverte d’un voile et l’une de ses mains est posée sur sa poitrine. Cet élément de boiserie en chêne a été acheté auprès d’une galerie parisienne. Une encoche au dos laisse penser que sa forme épousait une pierre taillée « peut-être pour décorer le jambage d’une cheminée », s’avance la conservatrice Maud Leyoudec. Il est probable que ce terme allait de pair avec un second. »