Pierre Olphe-Galliard

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Pierre Olphe-Galliard
Fonctions
Président-directeur général
Société commerciale de transports transatlantiques
Administrateur (d)
Compagnie internationale de navigation aérienne
Société transatlantique aérienne
Chantiers de Penhoët
Secrétaire général (en)
Compagnie générale transatlantique
Biographie
Naissance
Décès
Nationalité
Formation
Activités
Famille
Père
Emmanuel Olphe-Galliard (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Conjoint
Suzanne dal Piaz (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
Propriétaire de
Membre de
Conflit
Distinctions

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Pierre Marie Louis Esprit Olphe-Galliard, né le à Lyon et mort le à Caumont-sur-Durance[1], est un officier aviateur et industriel français[2].

Biographie

Louis Bréget, président de la Société transatlantique aérienne , André Homberg, directeur de la Compagnie générale transatlantique, Hedde, directeur de la Compagnie Générale Transatlantique au Havre, et Olphe-Galliard, directeur de la Société commerciale de transports transatlantiques[3].

Pierre Olphe-Galliard est le fils d'Emmanuel Olphe-Galliard, descendant d'une ancienne famille notable de la région gapençaise, et de Marie Fayard de Mille[4],[5].

Diplômé de Saint-Cyr[6], il entre à l'École de cavalerie de Saumur et est officier de cavalerie puis pilote de chasse[7]à l'escadrille SPA 93[8]pendant la Première Guerre mondiale où il se distingue en abattant plusieurs drachens[9].

Démissionnaire, il fonde en 1920 l'Omnium maritime et commercial, qui deviendra en 1924 la SCTT, qu'il dirige jusqu'à sa mort en 1954[10].

Fiancé à Mlle de Nervo (petite-fille de Robert de Nervo) en 1919, celle-ci deviendra finalement religieuse auxiliatrices[11]. Il épouse en 1922 Suzanne Dal Piaz[12],[13], fille de John Dal Piaz (témoins Olivier Sainsère[14]), président de la Compagnie générale transatlantique et président des armateurs de France[15],[16].

Suzanne Olphe-Galliard (née Dal Piaz), 1920.

En 1928, alors directeur général de la STA, il participe en tant que copilote, au premier lancement d'un hydravion depuis le paquebot Île-de-France qui appartient à la Compagnie générale transatlantique pour gagner un jour dans l’acheminement du courrier postal[17]. Les essais préliminaires ont lieu au Havre, sur un Lioré et Olivier piloté par Louis Demougeot[18],[19], en présence d'André Homberg président de la Compagnie générale transatlantique[20].

Il est également administrateur de plusieurs sociétés[21] (Chantiers de Penhoët, Compagnie internationale de navigation aérienne, Société transatlantique aérienne[22], et Société d'Habitation à Bon Marché de Penhoët[23]).

Pierre Olphe-Galliard est cité en 1936 par Augustin Hamon dans son ouvrage « Et voici les 200 familles… »[24].

Il fonde en 1947, avec la princesse de Broglie, le duc de Maillé, le duc de Brissac, Mme. Brussus, André de Fouquières, Raymond Rodel et Lucien Lacaze le Comité d'Accueil de France destiné à relancer le tourisme en France[25],[26].

Il instaure également après la Seconde Guerre mondiale, la ligne Paris-Avignon, afin de développer le tourisme dans le Vaucluse[27].

Il est propriétaire de la chartreuse de Bonpas[28] et d'un hôtel particulier 61bis boulevard Suchet[29].

Notes et références

  1. ↑ Acte de naissance à Lyon 2e, n° 1307, vue 255/301, avec mention marginale du décès à Caumont en 1954.
  2. ↑ Chronique de : Olphe-Galliard, Pierre — L'Entreprise, 1953, no 2, 15 avril 1953, p. 30
  3. ↑ Excelsior, 4 août 1928
  4. ↑ Patrons de France, Agence nationale de la recherche
  5. ↑ Mémoire des hommes
  6. ↑ Promotion de la Moskova, 1910-1913
  7. ↑ La vie aérienne, 13 mars 1919
  8. ↑ JORF 1919
  9. ↑ Le Bourguignon, 17 mars 1919
  10. ↑ Marchés tropicaux et méditerranéens, volume 38 page 1015
  11. ↑ « Le monde & la ville », Le Figaro,‎ (lire en ligne).
  12. ↑ Le Figaro, 12 janvier 1922
  13. ↑ Excelsior, 12 janvier 1922
  14. ↑ Le Petit Marseillais, 12 janvier 1922
  15. ↑ Les Transports Maritimes, Augustin Hamon, Les Maîtres de la France, tome III, Éditions sociales, février 1938, 354 pages
  16. ↑ Augustin Hamon, « Et voici les 200 familles, La féodalité financière maîtresse de la France », Série d’articles dans L’Humanité (janvier-mai 1936), accompagnant la publication du premier tome des Maîtres de la France.
  17. ↑ L'Aérophile, 01 août 1928
  18. ↑ Le Gaulois, 8 juillet 1928
  19. ↑ Excelsior, 15 août 1928
  20. ↑ L' Aérophile, Volume 36, Georges Besançon, Blondel la Rougery, 1928.
  21. ↑ Les Documents politiques, diplomatiques et financiers, 1er janvier 1926
  22. ↑ Annuaire de l'aéronautique, 1931, page 220
  23. ↑ https://dfih.fr/persons/105769
  24. ↑ Et Voici les 200 familles, Augustin Hamon, 1936
  25. ↑ La Gazette Provencale, 7 mai 1947
  26. ↑ Radio France 1947
  27. ↑ France-Illustration, 1948
  28. ↑ Bulletin de la Société pour la protection des paysages et de l'esthétique générale de la France, 1953
  29. ↑ « Paris-Dakar : hebdomadaire d'informations illustré », sur Gallica, (consulté le ).