Pierre MazierPierre Mazier
Pierre Mazier, né le à Jonquières-Saint-Vincent et mort le à Montpellier est un résistant et essayiste français. BiographieNé le à Jonquières-Saint-Vincent, Pierre Mazier est le fils d’une institutrice et d’un directeur d’école publique d’obédience anticléricale et pacifiste[1]. Il obtient en 1938 son baccalauréat au lycée de garçons de Nîmes[1]. Il entre ensuite dans les classes préparatoires du lycée Chaptal[1]. En 1939, il revient à Nîmes et se met à préparer une licence d’histoire-géographie à la Faculté des lettres de Montpellier ; il obtient une maîtrise et suit des cours de préparation militaire supérieure[1]. Socialiste, il fréquente les Auberges de jeunesse et les Éclaireurs unionistes de France[1]. Après l’armistice, il est attiré dans la Résistance par Pierre-Henri Teitgen dont il suit les cours de droit[1]. Membre du réseau Liberté, il distribue Liberté et Combat à Nîmes[1]. Mobilisé en aux Chantiers de jeunesse à Lodève, il échappe l’année suivante au service du travail obligatoire et se réfugie clandestinement à Nîmes[1]. Il rencontre alors Léo Rousson et se met à distribuer des tracts, recueillir des aviateurs alliés, ou protéger des réfractaires[1]. Après la Libération, il devient membre du comité départemental de libération du Gard[1]. Il y assiste aux dissensions entre communistes et socialistes, qui conduisent à la démission de Georges Bruguier[1]. Il démissionne lui-même au début de 1945[2], et est remplacé par le communiste Maurice Fayet. Enseignant au lycée de Nîmes, il est délégué rectoral puis ministériel jusqu’en 1947[1]. Il rejoint ensuite la SNCF jusqu’en 1977[1]. Il rédige en parallèle une quinzaine d’ouvrages sur la Résistance ou l’histoire locale, notamment la série En attendant la liberté avec Aimé Vielzeuf[1]. Il meurt en [3]. Publications
RéférencesAnnexesBibliographie
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