Aimé VielzeufAimé Vielzeuf
Aimé Vielzeuf (1922-2007), résistant français dans les maquis cévenols, enseignant, et auteur de plusieurs ouvrages sur la Résistance et sur les Cévennes. Issue de la même famille que Bernard Vielzeuf. Il préside l'Académie de Nîmes en 1981[1]. BiographieIssu d'une famille de Lozère, venu travailler au bassin minier, il est né le aux Salles-du-Gardon. Boursier, il étudie au cours complémentaire de La Grand'Combe, puis à l'École Normale de Nimes (1939), et passe par l'Institut de Formation Professionnelle. Nommé instituteur stagiaire à Notre-Dame-de-la-Rouvière (1942), il est appelé aux Chantiers de Jeunesse, dans les gorges de la Jonte, puis requis pour le Service du travail obligatoire (STO), ou il part pour Vienne dans une usine Siemens (1943)[2]. Il rentre en France en 1944, épouse Andrée Pourret, et embauche à la Mine. Membre de l'Organisation de résistance de l'Armée (ORA), dirigée à La Grand'Combe par le capitaine Sirven, il rejoint finalement le maquis des Francs-tireurs et partisans (FTPF) à Champdomergue, en Lozère. Ainsi, le « lieutenant Vasseur » est adjoint au commandant de la Compagnie 7204, puis de la Compagnie 7206 (R2 FTP Gard-Lozère), avec des actions armées locales participants à la Libération d'Alès. Il fut aussi à partir d’ le dernier « officier liquidateur des FFI du Gard », et après la libération, il devient chef du Service historique de la subdivision militaire de Nîmes. Démobilisé en 1946, il redevient instituteur puis professeur d'histoire et de lettres au collège de La Grand-Combe puis à Nîmes[2]. Il est choisi pour être correspondant gardois du Comité d’histoire de la Deuxième Guerre mondiale (1965), et le restera pendant quinze ans. Chroniqueur de la Résistance gardoise, il anime chaque année, le concours de la Résistance et de la déportation, dans les établissements scolaires, et s'efforce de promouvoir la création d’un Musée de la résistance dans le Gard. Correspondant (1969) puis membre résidant (1973) et honoraire (2002) de l’Académie de Nîmes, il est chroniqueur (de 1978 à 1988) à la rubrique Arts et Spectacles du Midi libre (dont il fut administrateur) ainsi qu’à Camariguo Magazine. Ouvrages
Références
AnnexesBibliographie
Liens externes
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