Sur décision ministérielle, il est affecté comme colonel au Régiment étranger au Mexique et devient commandant supérieur de la Veracruz et des Terres Chaudes du au . À partir du , il est investi au commandement de la subdivision de Monterrey, comprenant les États de Cacahuiel et Léon.
Le , il est nommé général de brigade, commandant de la 2e brigade de la 2e division et des mêmes États. Il conserve en outre le commandement du Régiment étranger, jusqu'au . Il est alors nommé commandant supérieur des États de Querétaro et de la Sierra.
Le , il est fait prisonnier de guerre par suite de la capitulation de l'Armée de Metz et il est interné en Allemagne à Aix-la-Chapelle. Il rentre en France le et il est en disponibilité.
Le , il est nommé au commandement de la subdivision d'Indre-et-Loire, à Tours.
Le , il est nommé au commandement de la 2e brigade de la 1re division du 4e Corps de l'armée de Versailles, par décision ministérielle.
Le , il devient inspecteur général du 13e arrondissement d'Infanterie et ajoutera progressivement à son commandement actif, celui des subdivisions des régions de Bourg, Belley, Langres. Du au , il est inspecteur général du 13e arrondissement d'Infanterie.
À compter du , il est admis par décision présidentielle dans la section de réserve. Le , sur sa demande, il est admis à faire valoir ses droits à la pension de retraite. Il est officiellement retraité par décret du après 48 ans de service.
En 1883, il est nommé inspecteur général des bataillons scolaires. Ce mouvement patriotique regroupe des instituteurs et des anciens militaires, désireux d'inculquer des rudiments de culture physique et de discipline aux jeunes Français.
Une statue du général fut inaugurée le à Besançon, sa ville natale, par le ministre de la guerre de l'époque, le général Brun. Elle était située en face de la gare, à proximité du Nouvel Hôtel, sur l'emplacement d'une lunette datant de Vauban. En vue de la construction du monument aux morts de la guerre 14/18, la statue sera ensuite déplacée avenue d'Helvétie. Fabriquée en bronze, le régime de Vichy ordonnera, en 1942, qu'elle soit fondue en même temps que celle de Pierre Joseph Proudhon située à peu de distance pour récupérer les métaux[3]. Des étudiants la jetteront dans le Doubs[4] pour éviter, en vain, sa destruction.
Bibliographie
La Dépêche Républicaine, .
Le général Jeanningros, 1816–1902, René-Charles Plancke, Brie-Comte-Robert, 1974.
L'Est Républicain, .
Le général Pierre Jeanningros, 1816–1902, colonel commandant le régiment étranger à Camerone, Michel Jeanningros, Besançon, 1986.
Dictionnaire biographique du Doubs, Max Roche et Michel Vernus, Lons-le-Saunier, 1997.