Certaines informations figurant dans cet article ou cette section devraient être mieux reliées aux sources mentionnées dans les sections « Bibliographie », « Sources » ou « Liens externes » ().
Unités de zouaves avant le 1er régiment de zouaves
: le général Clauzel annonce au général Gérard, ministre de la guerre, la création d'un « corps d'Arabes zouaves »[1]
Arrêté du du général Clauzel : création du corps des zouaves, en Algérie, à deux bataillons, composés chacun de 8 compagnies de 100 hommes[2]
Ordonnance du : les effectifs de la compagnie sont portés à 3 officiers et 111 hommes pour un effectif par bataillon de 29 officiers et 891 hommes[2]
Ordonnance du : fusion en un seul bataillon à 10 compagnies (8 compagnies d'indigènes, 2 de Français)[2]
Ordonnance du : dédoublement du bataillon ; chaque bataillon est à 6 compagnies (4 indigènes, 2 françaises) pour un effectif total de 48 officiers et 1 344 hommes[2]
: création du 3e bataillon
: un régiment de marche est formé temporairement, pour la deuxième expédition de Constantine ; c'est le premier régiment de zouaves
Ordonnance du : création du régiment de zouaves, par la fusion des trois bataillons de neuf compagnies plus une compagnie hors-rang pour un effectif total de 97 officiers et 3 048 hommes[2]. Le recrutement indigène prend pratiquement fin à cette date avec une seule compagnie indigène par bataillon. En 1843 Cavaignac en est le colonel[3].
Création du 1er zouaves
1852 : chaque bataillon forme un nouveau régiment (un par département algérien). Création du 1er régiment de zouaves, cantonné à Alger
1870 : dans la guerre franco-prussienne, les trois premiers régiment de zouaves forment des régiments de marche ; le 1er régiment de marche de zouaves intègre la 1re division du général Ducrot, au sein du 1er corps du maréchal de Mac-Mahon.
: reconstitution du 1er régiment de marche de zouaves par le gouvernement de défense nationale. Le 1er régiment de marche de zouaves est interné en Suisse.
1872 : reconstitution du 1er régiment de zouaves, à partir des survivants du 1er régiment de marche de zouaves, du bataillon de marche de zouaves ; du bataillon provisoire d'Afrique ; de la 6e compagnie du 4e régiment de marche de zouaves
1913 : 5 bataillons, dont 4 en Afrique
1914 : 6 bataillons, dont 5 en Afrique
À la mobilisation, le 1er régiment de zouaves forme le régiment de marche du 1er zouaves, envoyé en France (comprenant le 4e bataillon d'active, un 11e bataillon de réserve, et le 5e bataillon, déjà en France), affecté à la 38e division d'infanterie (d'abord à la 75e puis à la 76e brigade). Ce régiment est appelé à partir de le 1er régiment de marche de zouaves. Il passe en à la 25e DI, puis début 1917 à la 48e DI.
Ensuite, un 6e bataillon d'active et un 14e bataillon de réserve sont formés, et intégrés à la 89e brigade d'infanterie (également en France). Les trois premiers bataillons sont intégrés aux 1re (pour le 1er) et 3e brigade du Maroc, pour y maintenir l'ordre.
1859 : La guerre paraissant inévitable avec l'Autriche, un décret du organisa les régiments de zouaves à 3 bataillons de guerre à 6 compagnies et un dépôt formé avec les 7e, 8e et 9e compagnies de chaque bataillon.
1872 : reconstitution du régiment en Algérie à Koléa, à 33 km au sud-ouest d'Alger, à partir des restes du 1er régiment de marche et du bataillon de marche de zouaves, du bataillon provisoire d'Algérie et de 6 compagnies du 4e Zouaves de Marche. Le 1er Zouaves reste dès lors stationné à Koléa et participe à de nombreuses actions en Kabylie
Tout l'hiver 1915-1916 se passe en travaux dans un terrain difficile. Le Régiment lutte beaucoup plus contre l'eau et la boue que contre les Allemands peu actifs dans ce secteur. En janvier le Régiment est relevé et cantonne pendant plusieurs jours à Montdidier et environs.
Le , après avoir tenu plusieurs jours, sous le bombardement meurtrier et continu et dans des conditions atmosphériques extrêmement pénibles, a coopéré à l'attaque du bols de Chaulnes avec un allant superbe et dans un ordre parfait, atteignant rapidement l'objectif fixé. Le , chargé, sous les ordres du colonel Rolland, d'enlever Pressoir et le bois Kratz, s'est acquitté de la façon la plus brillante de sa mission, après une lutte très vive à la grenade et en dépit d'une violente tempête de vent et de pluie[7].
Appelée en Champagne pour vaincre les résistances jusqu'ici opposées à nos armes par la forteresse du Mont Cornillet, la division a la grande satisfaction de quitter le champ de bataille ayant rempli la mission qui lui avait été confiée. Dès l'entrée en ligne, sans distinction de grade, d'arme, d'emploi, les volontés de tous, état-major, troupes, services, se sont tendues dans une admirable unanimité vers le but commun. Le Cornillet conquis, tous ont déployé une farouche ténacité à en assurer la possession, malgré la violence inouïe des bombardements. La discipline et la persistance dans l'effort sont les deux qualités primordiales qui assurent le succès. Ces qualités, la division les possède.
« Le général commandant la division exprime à tous sa reconnaissance pour la collaboration sans limites qui lui a été offerte et, en même temps, sa fierté d'être à la tête d'une aussi brillante unité. Il s'incline respectueusement devant les morts qui ont acheté le succès du prix de leur vie et qui ne seront pas oubliés par leurs frères d'armes. Après la dure période que nous venons de traverser, la patrie nous demande un nouvel effort. À cet appel, nous répondons : "Présent". »
Le 10, 11, , devant Voncq, après avoir délivré dans Grivy-Loisy environ 5000 civils concentrés dans ces villages par l'ennemi en retraite. Les Zouaves n'oublieront pas l'accueil qui leur fut fait par ces enfants, ces femmes, ces vieillards porteurs de drapeaux blancs et chantant la Marseillaise ou le Chant du Départ sous les balles des avions ennemis.
Une cinquième citation à l'Ordre de l'Armée récompense ses brillants succès.
Entre-deux-guerres
1919 : le 1er régiment de zouaves fait partie des six régiments de zouaves maintenus ; il est cantonné à Casablanca, Ouezzane et Albi.
: le régiment est capturé dans le secteur de Méry, les rescapés sont dirigés vers le camp La Courtine.
(France40-JFC-2007)
1944 - 1945
Après avoir subi en Algérie de profondes transformations, reçu du matériel et un équipement moderne, les 1er Régiment de Zouaves, 2e Régiment de Zouaves et 3e Régiment de Zouaves (1er Bataillon de marche , 2e Bataillon de marche et 3e Bataillon de marche) entrent dans la composition de la 1re Division Blindée en tant que bataillons de zouaves portés (BZP) Débarqués le à Saint-Tropez, ils participent ensuite aux victoires des rives de la Méditerranée jusqu'au cœur de l'Allemagne, sur le bord du Danube et aux pieds des Alpes bavaroises et Autrichiennes.
Cette devise fait suite à l'engagement du régiment lors de la dernière bataille de la guerre de 1870-1871 à Auvours par un froid glacial qui permit la reprise du plateau. Le général Auguste Gougeard déclara à la suite de cette bataille : "Les Zouaves sont les premiers soldats du monde", et ajouta "Zouaves, vous êtes des braves, aujourd'hui vous avez sauvé l'armée"[11]
Comme pour tous leurs camarades des autres régiments de Zouaves, les zouzous du "1er" ont pour chant de tradition : "Pan Pan l'Arbi ! ". Notons que les zouaves d’après 1945 entonnent aussi "les Africains".
Jean louis Larcade, Zouaves & Tirailleurs Les régiments de marche et les régiments mixtes (1914-1918), 2 tomes, Editions des Argonautes, 2000.
Capitaine Godchot, Le 1er régiment de Zouaves (1852 - 1895), Librairie centrale des Baux-Arts, t.1 et 2, 1896. Lire en ligne.
Références
↑Lettre du général Clauzel au général Gérard le 8 septembre 1830 : « Je viens de prendre définitivement les dispositions dont je vous ai entretenu pour la formation d’un corps d’Arabes Zouaves ; cette tribu passe pour la plus belliqueuse et la plus fidèle parmi celles de cette nation. Je compte pouvoir m’en servir dans cinq jours. Je les destine quant au présent à éclairer nos avant-postes. Si, comme je l’espère, je suis satisfait de leurs services, je porterai à 1000 ou 1500 celui de 500 que je viens d’autoriser. », général Paul Azan, L'armée d'Afrique de 1830 à 1852, Plon, 1936, p.43.
En ligne.
↑Alban Pérès, Devises de l'Armée française : de l'Ancien Régime au XXIe siècle, Nice/06-Saint-Laurent-du-Var, Arcadès Ambo éditions, , 358 p. (ISBN979-10-94910-24-5)