Pierre Guiral est issu d'une ancienne famille marseillaise de savonniers par sa mère et de commerçants de gomme par son père[1], il fait ses études au lycée Périer puis au lycée Thiers avant d'intégrer la classe préparatoire khâgne du lycée Henri-IV où il est fortement influencé par le philosophe Alain. Il poursuit ses études à Paris et est reçu en 1931 l'agrégation d'histoire[2].
Fasciné par des personnages tels qu'Adolphe Thiers, Georges Clemenceau (Clemenceau en son temps, 1994), Napoléon III et Lucien-Anatole Prévost-Paradol — sujet de sa thèse —, et des sujets pour lesquels il se concentre surtout sur le XIXe siècle en France à travers la Presse (Histoire générale de la presse française, t. 1 en 1969[6] et t. 3 en 1972[6]), les domestiques (La vie quotidienne des domestiques en France au XIXe siècle, 1978[6]), les députés (La vie quotidienne des députés en France de 1871 à 1914, 1980[6]) et les professeurs (La vie quotidienne des professeurs de 1870 à 1940, 1982[6]).
De confession catholique, il ne cesse d'entretenir des rapports privilégiés avec les autres communautés religieuses, protestants, israélites et orthodoxes[8].
Pierre Guiral contribue en grande partie sur l'histoire de la Provence (La Provence de 1900 à nos jours) et en particulier sur Marseille (Les Marseillais dans l'Histoire) et de ses liens avec la Méditerranée (Marseille et l'Algérie)[8].