Pierre Dubois (homme politique, 1938)Pierre Dubois
Pierre Dubois, né le à Peseux, est une personnalité politique suisse, membre du Parti socialiste. BiographiePierre Dubois est né le à Peseux, dans le canton de Neuchâtel[1]. Il effectue sa scolarité obligatoire à Peseux et à Neuchâtel et obtient une maturité commerciale à l'École supérieure de commerce de Neuchâtel[1]. Il étudie ensuite les sciences économiques à l'Université de Neuchâtel, puis enseigne dès 1966 l'économie à l'École supérieure de commerce[1]. D'abord socialiste[réf. nécessaire], il fait partie de la Nouvelle Gauche socialiste de 1958 à 1962 puis retourne au Parti socialiste[1],[2]. De 1968 à 1980, il siège au Conseil général de la ville de Neuchâtel et y préside le groupe socialiste de 1972 à 1975[1]. De 1975 à 1980, il est président du Parti socialiste de la ville de Neuchâtel[1]. En 1973, il est élu au Grand Conseil du canton de Neuchâtel et y reste jusqu'en 1980[1]. Il siège dans les commissions financière et juridique[1]. Il préside également une commission spéciale chargée d'étudier le problème des syndicats intercommunaux[1]. En 1980, il est élu au Conseil d'État comme remplaçant de René Meylan à l'occasion d'une élection complémentaire tacite[3]. Réélu à quatre reprises, il conserve ce mandat pendant 17 ans, jusqu'au printemps 1997[3]. Il est chef des départements de l'Économie publique pendant ces dix-sept ans et, en plus, de la Justice jusqu'en 1993[3]. À quatre reprises également, il est président du Conseil d'État (1982–1983, 1987–1988, 1991–1992, 1995–1996)[4]. Il est candidat malheureux au Conseil des États en 1991, les deux candidats des partis de droit, Thierry Béguin et Jean Cavadini, étant élus au premier tour de scrutin[5]. En 1983, il est président du gouvernement au moment de la visite d'État du président François Mitterrand qui s'est rendu à Neuchâtel[6]. Comme chef du département de l'Économie, il doit faire face à de lourdes restructurations, marquées notamment par la disparition des entreprises Favag à Neuchâtel, Dubied à Couvet, câbleries de Cortaillod et fours Borel à Peseux. Il crée une structure de promotion économique qui parvient à attirer de nouvelles entreprises[7]. Président de l'Interprofession du Gruyère jusqu'en 2011, il s'est battu pour obtenir l'appellation d'origine contrôlée (AOC). Grand amateur de football, il est un supporter du FC Xamax[7]. Notes et références
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