Pierre DefouxPierre Defoux
Pierre Dufoux, né le à Arlon (province de Luxembourg) et mort le à Woluwe-Saint-Pierre (région de Bruxelles-Capitale), est un prêtre, artiste, auteur de bande dessinée, et enseignant belge. BiographieJeunessePierre Dufoux naît le à Arlon[1],[2],[3]. Il est le second d’une famille chrétienne[4] de huit enfants[5]. Son frère Max deviendra père de Scheut au Japon et son frère André sera prêtre du diocèse de Namur où il sera notamment doyen d’Andenne[5]. Il effectue ses études secondaires au Collège Notre-Dame de la Paix à Namur. À l'âge de 18 ans, il décide d’entrer en religion chez les jésuites[6] et il entre au noviciat le , rejoignant ainsi à Guirsch le groupe de novices connu sous le nom de « belle et riche année »[5]. S’ensuivent des années d’études de philologie classique et de philosophie, de régence à Léopoldville (l'actuelle Kinshasa) et à Charleroi et de théologie à Enghien avec les jésuites français[5]. Vie religieuseIl est ordonné prêtre à Enghien en la fête de Saint-Ignace, le [5]. Après avoir été l’assistant du promoteur des missions, il rejoint le collège Saint-Servais à Liège comme aumônier des cadets et enseignant de 1959 à 1966[5]. Puis, il enseigne au collège Saint-Michel de Bruxelles de 1966 à 1970[5]. Ensuite, il participe activement à la réforme pédagogique au sein d’une équipe d’enseignants au collège de Godinne[5]. Il met ainsi sur pied l’option arts d’expression et partage ses talents de peintre, de sculpteur, d’écrivain, de scénariste, de conteur et de metteur en scène[5]. Avec des membres de la communauté jésuite, il transforme la grande chapelle du collège[5]. En 1988, il est retraité de l’enseignement et devient curé de Mont-Godinne[5]. Il rejoint ensuite la communauté insérée dans le quartier de Plomcot à Namur où il est supérieur de 2002 à 2005[5]. Parallèlement il fréquente assidûment l’école de devoirs du quartier[5]. Les six années suivantes, il est membre de la communauté Notre-Dame de la Paix à Namur et il découvre qu’il souffre de la maladie de Parkinson[5]. C’est pacifié, qu’il rejoint la Maison Saint-Claude La Colombière à Woluwe-Saint-Pierre en 2011[5]. Vie artistiqueLe père Pierre Defoux est un jésuite également actif dans plusieurs domaines artistiques[1] pour lesquels il est autodidacte. L’éditeur Dupuis, conseillé par le P. Philippe Sonet, lui demande de dessiner une « histoire en images » pour célébrer les 400 ans de la mort de saint François Xavier[4]. Il est ainsi l'auteur d'une bande dessinée historique intitulée Xavier, raconté par le ménestrel[1]. Il dessine 75 pages à raison de deux par semaine dans Spirou[7] à partir du no 774 du au no 815 au , en signant du pseudonyme Le Ménestrel[4]. Elle est dessinée dans un style ligne claire[1]. Ces pages, en noir et blanc, paraîtront dans La Libre Belgique en 1990 et l'histoire est publiée en album aux Éditions Hélyode la même année[4]. L'édition définitive comporte 17 pages supplémentaires[1] de l'aventure inachevée Xavier au Japon[4]. L’intégrale en 2 tomes est publiée 9 ans plus tard en couleurs aux éditions Coccinelle de Durbuy en 2002[1],[4]. En 1962, il dessine 181 pages sur des textes de plusieurs jésuites le livre intitulé : Ces inutiles, propos sur la vie religieuse[1] publié aux éditions Duculot. Il illustre également de nombreux livres comme Regarde qui te fait signe[1], manuels scolaires, revues, sans compter tous les dessins (humoristiques ou ironiques) qu’il offre à ses élèves, à ses amis, à ses paroissiens. Il passe du dessin à la peinture et aux fresques, aux sculptures. Il est aussi créateur de vitraux[1], aux céramiques, mais aussi aux pièces de théâtre et aux émissions de télévision scolaire[4]. Son œuvre entière a pour seul thème la religion[1]. Les principaux dépositaires de ses œuvres sont les communautés jésuites, collège de Godinne, paroisses avoisinantes, collégiale d’Andenne, hôpital de Mont-Godinne[5]. DécèsIl meurt le à Bruxelles à l'âge de 88 ans[2],[3]. Sa mort coïncide avec le 40e Festival international de la bande dessinée d'Angoulême, où plusieurs de ses planches originales du Xavier de 1953 et 1993 étaient exposées dans la cathédrale locale pour la deuxième fois[4],[2],[1]. Il est inhumé dans le cimetière de Woluwe-Saint-Pierre[8]. ŒuvreOuvrages
Albums de bande dessinée
En revues et périodiquesVie consacrée
Expositions
Collections publiques65 œuvres de cet artiste sont conservées au Centre belge de la bande dessinée et font partie du patrimoine mobilier de la région Bruxelles-Capitale[13]. Références
AnnexesBibliographieLivres: document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.
Périodiques
Articles
Vidéographie
Liens externes
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