Pierre BroodcoorensPierre Broodcoorens
Pierre Broodcoorens.
Pierre Broodcoorens, né dans la commune bruxelloise de Saint-Josse-ten-Noode le et mort à La Hulpe (Belgique) le , est un poète, dramaturge et romancier belge. BiographiePierre Broodcoorens est un Flamand né à Bruxelles mais dont la famille est originaire de la province de Flandre orientale. Écrivain francophone, il écrit également en néerlandais et en allemand. Outre une collaboration active à plusieurs journaux et revues, cet autodidacte débute dans les lettres par quelques poèmes publiés dans la revue En Art qu'il dirige avec Charles Dulait. En 1893, il fonde L'Exode, un périodique dont il est à la fois le directeur et l'unique rédacteur. Pierre Broodcoorens, influencé par les écrivains belges Georges Eekhoud et Camille Lemonnier, était sensible aux idéaux du socialisme. Le biographe et historien belge Lazare Boiarski écrivait, en 1930, à son sujet : « Âme généreuse, il aimait le peuple et les opprimés d’un amour sans borne ; l'iniquité le révoltait ; la recherche d’un meilleur devenir social l’avait poussé vers le socialisme qu’il désirait idéal, sans la moindre tache. Broodcoorens était un socialiste pur, convaincu que l’humanité arrivera à créer un monde d’équité sociale ». Profondément peiné par la mort de Camille Lemonnier, il est néanmoins présent lors de la levée du corps précédant les funérailles civiles du défunt. Pierre Broodcoorens est sympathisant du mouvement flamand, notamment à travers son roman historique Le Sang rouge des Flamands qui parait dans le journal Le Peuple durant la Première Guerre mondiale et qui dénonce l'occupation franco-espagnole à l'époque des Pays-Bas espagnols. Il écrit différentes nouvelles pour la Belgique artistique et littéraire dont Clocke Roeland[1]. Dolf Ledel a réalisé un projet de buste en plâtre le représentant[2] Broodcoorens rencontre René Magritte lors de ses études à Bruxelles et est son témoin à son mariage. En 1921, le peintre surréaliste réalise le portrait de son ami. Acquis en 1972 de Camille Galmache-Broodcoorens, fille de l'écrivain, par les Musées royaux des beaux-arts à Bruxelles[3], ce tableau est actuellement conservé au musée Magritte, section des Musées royaux[4]. Pierre Broodcoorens est enterré au cimetière communal de La Hulpe ; sa tombe porte l'épitaphe « J'ai vécu pour hâter les futures clartés ». Sa maison existe toujours et une rue à La Hulpe a reçu son nom. Décorations
Œuvres
Bibliographie
Notes et références
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