Pierre Besset
Pierre Besset, né le à La Ricamarie (Loire), mort le à Clermont-Ferrand (Puy-de-Dôme), est un syndicaliste et homme politique français. Membre du PCF il est député du Puy-de-Dôme durant toute la Quatrième République. BiographieFils d'un ouvrier mineur et d'une couturière[1], Pierre Besset obtient son certificat d'études primaires, et devient tourneur sur métaux puis peintre en bâtiment. Il se syndique en 1924 à la CGTU et adhère la même année à la Jeunesse communiste. Travaillant à Saint-Étienne il fait à cette époque, une rencontre, qu'il dit déterminante, avec le leader syndical Benoît Frachon. Son activité syndicale lui vaut de faire plusieurs métiers afin d'avoir du travail. Il devient ensuite permanent syndical et se transforme en « commis voyageur du syndicalisme », à Oyonnax, à Nîmes, à Lyon, où en 1934 le Parti communiste français (auquel il a adhéré en 1930) le présente aux élections cantonales. Ainsi il est au début de l'année 1935 en Loire-Atlantique où il anime des grèves à Nantes et aux chantiers navals de Saint-Nazaire. Ce parcours l'amène, définitivement dans le Puy-de-Dôme, où il nommé secrétaire de l'union locale CGTU de Clermont-Ferrand en . Il est élu après la réunification syndicale de 1936, secrétaire de l'Union départementale CGT du Puy-de-Dôme. Il le reste jusqu'en 1939. Mobilisé, fait prisonnier en , il s'évade et revient à Clermont-Ferrand où il anime des activités clandestines. Arrêté en 1941, condamné aux travaux forcés, il s'évade de la prison de Saint-Étienne lors d'une évasion collective en . Il s'engage alors dans les FTP et participe à la Résistance comme responsable interrégional du Front national de la Résistance. En 1944, lors de la Libération il reprend ses fonctions syndicales à Clermont-Ferrand. Candidat aux élections à la députation à la première Assemblée constituante (1945) comme tête de liste du Parti communiste français dans le département du Puy-de-Dôme, il est élu. Il est ensuite réélu lors de toutes les élections législatives de la Quatrième République. Il est battu lors des élections de novembre-, mais reste le principal dirigeant départemental du PCF jusqu'en 1967. Mandats électoraux
HommageDepuis 1991 une rue de Clermont-Ferrand porte son nom. Voir aussiNotes et références
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