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Pierre Ansart naît du banquier Jules Désiré Fernand Ansart, directeur à la Banque nationale pour le commerce et l'industrie (BNCI), et de Charlotte Loilier, conseillère municipale de Corbeil et présidente de la Ligue féminine d'action catholique, qui donne son nom à l'« Espace Charlotte-Ansart » à Corbeil-Essonnes. Il est l'oncle de Jean-Paul Brouchon.
Il fait ses études secondaires au collège Saint-Charles de Juvisy-sur-Orge, puis ses études supérieures de philosophie à la Sorbonne. Réfractaire au Service du travail obligatoire de 1942 à 1944, il entre dans la Résistance. Il est reçu à l’agrégation de philosophie en 1950. D'abord professeur de philosophie au lycée et à la faculté des lettres de Hanoï (Vietnam) de 1950 à 1953 puis au lycée Chasseloup-Laubat et à la faculté des lettres de Saïgon de 1953 à 1958, il s'oriente vers la sociologie[2]. Ses publications sur Saint-Simon et sur l’anarchisme de Proudhon, ainsi que sa thèse sur « Marx et l’anarchisme » (1967) le conduisent à entrer comme maître assistant à la Sorbonne, puis comme enseignant à l’Université de Paris VII-Denis-Diderot en 1970. C'est là qu'il côtoie la communauté d'intellectuels de gauche de l'UFR de sociologie : Jean Duvignaud, Pierre Fougeyrollas, Gérard Namer, etc.
Il fait soutenir à l'Université de Paris VII-Denis-Diderot, en tant que directeur de thèses, vingt-deux thèses entre 1979 et 1995[3].
En 1999, il signe la pétition « Les Européens veulent la paix » pour s'opposer à la guerre en Serbie, initiée par le collectif Non à la guerre. Il s'y retrouve au coude à coude avec Alain de Benoist de la revue Éléments et les principaux responsables de la Nouvelle droite[4].