Pierre-Paul-Léon Glaize

Pierre-Paul-Léon Glaize

Biographie

Naissance	3 février 1842 Ancien 11e arrondissement de Paris
Décès	7 juillet 1931 ou 1932 6e arrondissement de Paris
Sépulture	Cimetière du Père-Lachaise, Grave of Glaize (d)
Nationalité	française
Formation	École nationale supérieure des beaux-arts
Activité	Peintre
Père	Auguste-Barthélemy Glaize
Mère	Rose-Esther Rémond (d)
Fratrie	Maguelonne Lefebvre-Glaize
Enfants	Raymond Glaize (d) Antoinette Glaize (d)

Autres informations

Maîtres	Auguste-Barthélemy Glaize, Jean-Léon Gérôme
Genre artistique	Portrait
Distinction	second prix de Rome en peinture en 1866

Œuvres principales

Une conjuration aux premiers temps de Rome (d)

Vue de la sépulture.

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Pierre-Paul-Léon Glaize, dit Léon Glaize, né le 3 février 1842 à Paris et mort dans la même ville le 7 juillet 1931, est un peintre français.

Biographie

Face au miroir, huile sur toile, 1873 (Metropolitan Museum of Art).

Pierre-Paul-Léon Glaize est d'abord l'élève de son père, le peintre Auguste-Barthélemy Glaize. Il entre à l'École des beaux-arts de Paris le 31 mars 1863 dans l'atelier de Jean-Léon Gérôme. Il obtient un second prix de Rome de peinture en 1866. Il débute au Salon de 1869. Il obtient de nombreuses médailles.

Glaize participe à la décoration du salon des arts de l'hôtel de ville de Paris et de la salle des mariages de la mairie du 20^e arrondissement de Paris.

À partir de 1890, il est contacté par l'Institut d'émission de la Banque de France pour travailler sur des projets de billets de banque français puis destinés aux colonies. Ses compositions peintes sont adoptées, entre autres, pour la Banque de Madagascar, avec pour graveur Charles-Jules Robert[1].

Il est membre du jury du Salon de la Société des artistes français.

Il est promu officier de la Légion d'honneur en 1906.

Léon Glaize est mort le 7 juillet 1931[2] et inhumé à Paris au cimetière du Père-Lachaise (44^e division).

Œuvres dans les collections publiques

• Dijon :
  • Musée des beaux-arts : Esope chez Xanthus (1863), huile sur toile, 108 x 184 cm ;
• New York
  • Metropolitan Museum of Art : Face au miroir (1873), huile sur toile, 101 x 76 cm ;
• Paris :
  • église Saint-Merri : décor peint dans une chapelle du côté sud du déambulatoire ;
  • hôtel de ville: Salon des arts[3]
    • L'union de l'idéal et de la vérité, huile sur toile;
    • La musique et la danse, huile sur toile;
  • mairie du 20^e arrondissement :
    • Les Grands Hommes de la Révolution devant la Postérité, 1889 ;
    • La Famille et le Travail ;
    • Le Mariage, fresque, salle des mariages ;
    • Le Triomphe de la République, 1891 ;
• Rouen :
  • théâtre des Arts de Rouen : L'Apothéose de Corneille, 1882, œuvre détruite pendant la Seconde Guerre mondiale^[réf. souhaitée].

Salons

• Une conjuration aux premiers temps de Rome, Salon de 1875, œuvre détruite pendant la Seconde Guerre mondiale[4] ;
• Le Christ aux limbes, Salon de 1900[5].

Notes et références

1. Jules Martin (direction), Nos peintres et sculpteurs, graveurs, dessinateurs, Flammarion, 1897, p. 325.
2. L'Ouest-éclair du 8 juillet 1931, en ligne sur Gallica.
3. Musée du Petit Palais, Le Triomphe des mairies : grands décors républicains à Paris, 1870-1914 : Musée du Petit Palais, 8 novembre 1986-18 janvier 1987., Musées de la ville de Paris, 1986 (ISBN 2-905028-14-9 et 978-2-905028-14-3, OCLC 21413407, lire en ligne)
4. Notice sur le site du musée d'Orsay.
5. Notice sur la base Archim

Annexes

Bibliographie

• Dictionnaire Bénézit, Dictionnaire critique et documentaire des peintres,sculpteurs, dessinateurs et graveurs de tous les temps et de tous les pays, vol. 6, éditions Gründ, janvier 1999, 13440 p. (ISBN 2700030168), p. 203

Liens externes

• Notices d'autorité :

  • VIAF
  • ISNI
  • BnF (données)
  • IdRef
• Ressources relatives aux beaux-arts :
  • AGORHA
  • Artists of the World Online
  • Bénézit
  • Bridgeman Art Library
  • British Museum
  • Musée d'Orsay
  • RKDartists
  • Union List of Artist Names