Pierre-Jean ChalençonPierre-Jean Chalençon
Jean-Pierre Chalençon dit Pierre-Jean Chalençon, né le à Rueil-Malmaison, est un entrepreneur français. Connu pour sa collection d'objets napoléoniens, il a participé à des émissions de divertissements[1], et s’affiche en soutien de l’extrême droite, autant au niveau national qu’international. BiographieSituation personnelleNé à Rueil-Malmaison[2], Pierre-Jean Chalençon passe une partie de son adolescence à Saint-Germain-en-Laye[réf. nécessaire]. Vers l'âge de « 16 ou 17 ans », il fait la rencontre du chanteur Charles Trénet, alors âgé de 73 ans, et les deux hommes vivent un « coup de foudre ». Cette liaison, qui n'était pas du goût de l'héritier désigné du chanteur (Georges El Assidi), donnera lieu en 2005 à une biographie illustrée de Charles Trenet, mort en 2001, dans laquelle Pierre-Jean Chalençon s'y décrit comme son « confident » et « ami intime » pendant les dernières années de sa vie. Ces affirmations ont été contestées par Georges El Assidi[3]. Pierre-Jean Chalençon se passionne ensuite pour Napoléon : il dirige de 2006 à 2019 le cabinet d'expertise Chalençon Empire, spécialisé dans le conseil, le courtage, l'achat, la vente et le négoce d'objets de collection sur la période napoléonienne[4]. Collectionneur d'objets liés à Napoléon Ier[5], il estime en 2014 que sa collection atteint 2 000 à 3 000 pièces[5]. Il fait son coming out en tant qu'homosexuel en 2018[6]. En 2021, il cède une partie de sa collection pour rembourser des dettes[7]. Il est le frère d’Isabelle Chalençon, chroniqueuse mode dans l'émission de France 2 Télématin jusqu'en février 2019[8],[9]. Participation à des émissions de télévisionDurant la saison 2014-2015, Pierre-Jean Chalençon intervient en tant qu'expert dans l'émission Vos objets ont une histoire, sur France 2, présentée par Charlotte de Turckheim. Entre août 2017 et , il est l'un des acheteurs réguliers de l'émission Affaire conclue[10]. Polémiques et prises de position politiqueAnniversaire de Jean-Marie Le Pen et exclusion de la télévisionLe , il est présent à la fête d'anniversaire organisée pour les 92 ans de l'ancien président et cofondateur du Front national, Jean-Marie Le Pen. Il pose notamment en compagnie du pianiste Stéphane Blet[11] et de l'humoriste Dieudonné, tous deux déjà condamnés pour « incitation à la haine raciale ». Devant l'ampleur prise par le scandale, il décide, « en accord avec la production d’Affaire conclue », de quitter le programme de France 2[12],[13]. Après avoir affirmé quitter le programme d'un commun accord avec la chaîne, il reconnaît son mensonge d’en avoir été chassé[14]. Élection présidentielle de 2022Il compte parmi les personnalités présentes au premier meeting de campagne d'Éric Zemmour, pour le parti d’extrême droite Reconquête. Il vote pour ce dernier au premier tour à l'élection présidentielle française de 2022[15]. Soutien à Donald TrumpPrésent à la seconde investiture de Donald Trump comme président des États-Unis, en compagnie de la délégation d’extrême-droite comptant Marion Maréchal, ou encore Éric Zemmour, il déclare « Trump va nettoyer ce monde de cette folie gauchiste…. »[16]. Affaires judiciairesDîners clandestins (2021)En mars et , durant la pandémie de Covid-19, après la diffusion dans Le 19:45 sur M6 d'un reportage sur des dîners clandestins se tenant dans des lieux privés à Paris[17], le site Arrêt sur images révèle l'existence d'un espace de restauration privatisable, le Leroy's Business Club, géré par le chef Christophe Leroy situé près de l'avenue George-V, ainsi que l'organisation de dîners privés au palais Vivienne, propriété de Pierre-Jean Chalençon. Le , le chef cuisinier publie sur Instagram une photographie en compagnie de Chalençon, qui invite à participer « à un moment d'exception au palais Vivienne le pour un dîner-soirée, à partir de 17 h 45 autour d'un menu caviar et champagne »[18]. Le port du masque y est interdit. Interrogé en caméra cachée durant le reportage, il indique avoir « dîné cette semaine dans deux ou trois restaurants clandestins, avec un certain nombre de ministres », avant que son avocat déclare à l'Agence France-Presse qu'il faisait seulement de « l'humour »[19]. Interrogée par Anaïs Condomines, journaliste de la rubrique CheckNews de Libération, la police judiciaire indique avoir été saisie par le procureur de la République de Paris pour mise en danger de la vie d’autrui et travail dissimulé[20]. Le , dans le cadre de cette affaire, Pierre-Jean Chalençon et Christophe Leroy sont placés en garde à vue au siège de la police judiciaire parisienne[21]. Quelques jours plus tard, l'avocat de Pierre-Jean Chalençon est lui-même mis en examen pour escroquerie sur personne vulnérable[22]. Saisie-vente du palais Vivienne (depuis 2023)Depuis 2015, Pierre-Jean Chalençon est gérant de la société civile du palais Vivienne[23]. Il a acquis pour la somme de 4,5 millions d'euros[24] un appartement de 506, 41 m² qu'il a baptisé « palais Vivienne », situé 36 rue Vivienne dans la partie latérale ouest de l'hôtel de Montmorency-Luxembourg[25]. Pierre-Jean Chalençon possède le 1er étage de cet immeuble, le reste étant occupé par des tiers[26]. Saisi par la justice le 3 octobre 2023 face à son incapacité à rembourser un emprunt de 10 millions d'euros contracté auprès de Swiss Life, le bien est mis aux enchères [27] le 23 mai 2024 par le Tribunal judiciaire de Paris. La vente forcée est finalement reportée au 21 novembre 2024, à la suite d'un recours déposé par Pierre-Jean Chalençon qualifié de dilatoire par l'avocate du créancier[28]. En juin 2024, le palais Vivienne change de nom et rouvre ses portes après travaux sous l'enseigne Morning Panoramas. Le lieu est désormais exploité par la société Morning, entreprise spécialisée dans l'événementiel et la mise à disposition de bureaux clés en main[29],[30]. Les suites données à la saisie judiciaire annoncée pour le 21 novembre 2024 et à un éventuel changement de propriétaire des murs sont à ce jour inconnues. Plainte pour injures racistes (2024)Le , une plainte est déposée contre Pierre-Jean Chalençon pour injure raciste, par une journaliste française d'origine marocaine au commissariat de police du 7e arrondissement de Paris. La veille, lors d'un dîner rue de Lille, au sujet de l’évocation de la condamnation pour antisémitisme[31] de Jean-Marie Le Pen, il aurait insulté cette journaliste, « Je t’enc… Les Arabes seront toujours des Arabes, rentre chez toi sale poufiasse »[31], après l'avoir plaquée au sol, lui arrachant son téléphone des mains. À la suite de ce dépôt de plainte, le parquet de Paris annonce l'ouverture d'une enquête le 24 juin[32],[33]. DécorationPublications
Notes et références
Liens externes
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