Pierre-Charles RoyPierre-Charles Roy
Pierre-Charles Roy né en 1683 à Paris où il est mort, le , est un poète français. Il a notamment écrit des livrets d'opéras pour François Francœur et André-Cardinal Destouches. BiographieEntre 1701 et 1703, il obtient un poste de « conseiller » au Châtelet, mais il exerce rarement cette profession et préfère se tourner vers l'écriture. Son premier livret d'opéra, Philomèle, musique de Louis de La Coste a été représenté pour la première fois à l'Opéra de Paris le . Entre cette date et 1718 il réussit à fournir des textes de sept tragédies en musique, qui comprennent certaines considérées comme les meilleures du siècle : Bradamante musique de Louis de La Coste (1707); Callirhoé (en) (1712), Sémiramis (1718), musique d’André-Cardinal Destouches, Ariane et Thésée, musique Jean-Joseph Mouret (1717). Ils lui ont valu le surnom de « successeur de Quinault ». En 1729, il remporte les prix de l'Académie des Jeux floraux ainsi que de l'Académie française et est élu à l'Académie des inscriptions et belles-lettres. Après sa tentative de devenir membre de l'Académie française rejetée à maintes reprises, il se tourne vers l'écriture clandestine de satires et épigrammes attaquant sauvagement l'Académie. Celle-ci s’en étant plainte au cardinal de Fleury, il le fait emprisonner à Saint-Lazare en 1728[1]. La duchesse du Maine, l'a par ailleurs invité à écrire pour les Grandes Nuits de Sceaux en 1714 et 1715 et sera chevalier de la Mouche à miel. Le duc de Luynes l'a salué comme « le plus célèbre de nos poètes lyriques ». Il est nommé chevalier de l'ordre de Saint-Michel (1742), le premier homme de lettres à être ainsi honoré, et Mme de Pompadour a fait présenter ses œuvres dans son théâtre des « Petits Cabinets ». Son emprisonnement à Saint-Lazare ne l’avait pas corrigé, car, quelque temps plus tard, il a repris ses attaques personnelles contre l’Académie, s’en prenant, cette fois, au comte de Clermont, un prince du sang, qui était aussi de l’Académie. Cette fois, l’affaire a eu des suites plus graves. Le prince, qui n’était pas endurant a chargé de sa vengeance un valet, qui s’en est acquitté si consciencieusement que, roué de coups, il n’a pas survécu à la bastonnade (ru). Œuvres
Notes et références
Bibliographie
Liens externes
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