Pierre-Antoine Rabaut-DupuisPierre-Antoine Rabaut-Dupuis
Pierre-Antoine Rabaut, dit Rabaut-Dupuis ou Rabaut le Jeune, né le à Nîmes, mort le au Vigan (Gard), est un homme politique français. BiographieFils de Paul Rabaut et de Madeleine Gaidan, frère de Jean-Paul Rabaut de Saint-Étienne et de Jacques Antoine Rabaut-Pommier, il devient commerçant dans son pays natal. Juge de paix et administrateur du district en 1792, en conflit avec Jean-Antoine Courbis, il est proscrit comme fédéraliste en 1793 et se cache. Réapparu sous la Convention thermidorienne, il se fait élire le 22 germinal an V (), par 168 voix sur 184 votants, député du Gard au Conseil des Anciens, où il ne se distingue guère. Après le coup d'État du 18 brumaire, il est nommé le 3 frimaire an VIII () délégué des consuls dans la 10e division militaire. Le 4 nivôse (), le Sénat conservateur le choisit comme député du Gard au Corps législatif, dont il devient le président en floréal an X (6-). Dans ce cadre, il est le premier à se prononcer en faveur du consulat à vie et à ce titre, il est le premier signataire, après le Premier consul Bonaparte, du Décret-loi autorisant la traite et l'esclavage dans les colonies, 30 floréal an X [20 mai 1802][1],[2]. Il siège jusqu'à sa mort. Il est fait chevalier de la Légion d'honneur le 4 frimaire an XII () et nommé conseiller de la préfecture du Gard en 1804. Un régiment de cavalerie étant de passage à Nîmes, il est renversé en sauvant un enfant - Gache, futur chef de division à la préfecture du Gard - qui allait être écrasé par un cheval emporté et meurt quelques jours après, à l'âge de 62 ans. Œuvres
Sources
Liens externes
Notes et références
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