Philippe Pujol grandit à Marseille où ses parents s’installent en 1977[1].
Formation
Il obtient une maîtrise de biologie, devient ingénieur en informatique et suit enfin un master de journalisme scientifique de l’École de journalisme et de communication de Marseille, ce qui le conduit au quotidien La Marseillaise pour un stage de journaliste localier en 2003. L’année suivante, il accepte de travailler pour la rubrique fait divers[2].
Carrière
En 2014, il obtient le 76e prix Albert-Londres du grand reportage de presse écrite pour sa série d'articles « Quartiers shit » sur les quartiers nord de Marseille[2]. La même année, il quitte La Marseillaise à la suite d'un licenciement économique, conséquence du dépôt de bilan du journal[2],[3].
En 2017, il publie le livre Mon cousin le fasciste, consacré à son cousin le militant d'extrême droite Yvan Benedetti[4].
Il fait partie du comité éditorial de Disclose[5].
Ouvrages
French deconnection : au cœur des trafics, Paris, Robert Laffont / Wildproject, 2014., 168 p. (ISBN978-2-221-14669-9)[6]
La fabrique du monstre : 10 ans d'immersion dans les quartiers nord de Marseille, la zone la plus pauvre d'Europe, Paris, Les Arènes, 2016., 300 p. (ISBN978-2-35204-459-8 et 2-35204-459-6)[7]
Avec Gilles Favier, Marseillais du Nord : les seigneurs de naguère, Marseille, Le Bec en l'air, , 112 p. (ISBN978-2-36744-094-1)[8]
↑« « OM, dans les yeux des miens », sur Canal+ : la ferveur des supporteurs au-delà des tribunes du Vélodrome », Le Monde, (lire en ligne, consulté le )