Philippe Plisson
Philippe Plisson, né le à Saint-Caprais-de-Blaye, est un homme politique français, membre du Parti socialiste, élu député de la 11e circonscription de Gironde le et réélu le [1]. BiographieFils d'un agriculteur gabaye, issu d'une famille de droite, il passe une enfance heureuse à Saint-Caprais-de-Blaye où il est né en 1951. En , il est reçu au concours d'entrée à l'École normale d'instituteurs de Gironde de Mérignac. En manifestant contre la centrale de Braud-et-Saint-Louis, au début des années 1970, il ressent ses premières émotions politiques. « Je luttais contre l'envahissement du marais. Mon opinion a depuis bien évolué... J'ai rencontré à ce moment-là des groupuscules d'extrême gauche et on passait des nuits à débattre. C'était juste après Mai 68 que je n'avais pas connu. Me sentant orphelin, je me suis dit « Ce monde est pourri, je dois m'engager ! » J'ai essayé le Parti communiste mais tout était verrouillé. Je suis donc entré au Parti socialiste, en 1976/77. »[2] En 1992, il est battu aux élections régionales et cantonales. Son épouse, Anne-Marie Plisson[3], a été maire de Saint-Ciers-sur-Gironde de 2008 à 2014 ainsi que 6e vice-présidente chargée du sport et de l'éducation dans la communauté de communes de l'Estuaire présidée par son mari. Dans le cadre de la primaire citoyenne de 2017, il est un des rares élus PS à soutenir ouvertement l'écologiste François de Rugy[4]. Fonctions occupées
Il est un des fondateurs et animateurs du Pôle écologique du PS avec Géraud Guibert et Christophe Caresche. CondamnationsLe , il est condamné à « Six mois de prison avec sursis pour faux en écriture publique et usage de faux, peine assortie d'une mesure de privation des droits civiques, civils et de famille pour une durée d'un an. »[5] pour avoir, comme président de la Communauté de communes de l'Estuaire, signé trois faux extraits de délibération permettant l'ouverture de lignes de crédit auprès de la Caisse d'épargne, en 1999, pour un montant global de plus de 250 000 euros. Le , il comparaît en appel devant la cour de Bordeaux[6]. Son défenseur, qui est aussi un collègue socialiste, Me Alain Anziani, demande d'éviter au moins, en cas de condamnation, la peine d'inéligibilité. L'avocat général requiert la confirmation du premier jugement. La cour confirme la décision de première instance[7], sans prononcer d'inéligibilité. Notes et références
Liens externes
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