Philippe ChareyrePhilippe Chareyre
Philippe Chareyre est un historien français spécialiste de l'histoire de la Réforme en France. BiographieNé le à Nîmes, Philippe Chareyre est originaire de Petite Camargue (Aimargues, Gallargues-le-Montueux, Vauvert) et de Vaunage[1]. Il soutient en 1987 une thèse d'État sous la direction de Michel Péronnet sur le consistoire de Nîmes de 1561 à 1685[2]. Il est successivement maître de conférences (1993), puis professeur à l'université de Pau (1999), où il a dirigé l'équipe de recherche ITEM (EA 3002) de 1998 à 2017. Il a présidé le musée Jeanne d'Albret de 2015 à 2018[3] et en est actuellement vice-président, il préside le Centre d'étude du protestantisme béarnais depuis 1995 et les Amis des archives départementales des Pyrénées-Atlantiques (2001-2014), et est[Depuis quand ?] secrétaire général de la Société Henri-IV[1]. Il est aussi vice-président de la Fédération du patrimoine protestant en Nouvelle Aquitaine (FEPPENA) et de la Société des Sciences, lettres et arts de Pau et du Béarn. En 1989, il est élu correspondant de l'Académie de Nîmes[4]. TravauxEn 1978, il consacre son mémoire de maîtrise au sujet d'Aimargues durant les guerres de religion[1]. En 1987, il élargit son champ de recherches en soutenant une thèse « remarquée » sur le consistoire de Nîmes de 1561 à 1685 ; se basant sur une « exceptionnelle série » de délibérations, elle fait de lui un spécialiste des institutions du protestantisme moderne[1]. Il a aussi édité la Chronique secrète de Nîmes et du Languedoc au XVIIe siècle d'Anne Rulman (1990), le journal de Paulin d'Anglas de Praviel, dernier survivant du naufrage de La Méduse (1995), un ouvrage sur Grand-Gallargues de Jean-Pierre Hugues (1996)[1]. Il a par ailleurs travaillé sur l'histoire du Béarn, dirigeant un colloque sur Jeanne d'Albret et procurant des études sur divers acteurs protestants de la région[1]. D'une manière plus générale, il travaille à l'édition des délibérations des assemblées représentatives (consistoires ou synodes) du protestantisme français à l'époque moderne[1]. Il a animé la fédération de recherche Études sur les protestantismes dans l'espace européen, à l'initiative de la série « Archives des Églises réformées de France » de la collection « Travaux d'humanisme et Renaissance », à la librairie Droz, et d'un ouvrage de synthèse sur Les Huguenots (2014)[1]. Il dirige actuellement le programme de recherche de l'ANR, AcRoNavarre 2016-2021 sur les actes royaux de la maison de Navarre à la Renaissance. Publications
DistinctionsRéférences
AnnexesBibliographie
Liens externes
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