Peyret-Mauboussin XPM X
ConceptionLe PM X est un avion initié par Pierre Mauboussin, puis en partenariat avec Louis Peyret. C'est un monoplan à aile haute construite d'un seul tenant. L'aile est assemblée à la cellule par 4 boulons. Il se caractérise par sa cabine de pilotage fermée. Il est équipé d'un moteur ABC Scorpion qui a été choisi pour sa sobriété et sa robustesse sur les conseils du pilote Georges Barbot[1]. L'unique appareil est construit par Peyret dans ses ateliers de Suresnes, à l'exception de la voilure qui est réalisée par Letord à Meudon pour des raisons de place[1]. Charles Fauvel, recommandé par Peyret, s'est occupé de la mise au point. Inscrit au concours d'avions léger de à Orly, il n'est pas prêt à temps[2]. ExploitationVersion terrestreCharles Fauvel remporte en les 4 records internationaux ouverts dans la catégorie des avions de moins de 200 kg[3],[4] :
Lorsque la fédération aéronautique internationale rouvre le record de durée en 1930, Fauvel le remporte avec un vol 12 h 3 min 3 s (reprenant au passage le record de distance en circuit fermé qui avait été enlevé peu avant)[5]. HydravionEn , et une fois transformé en hydravion, le pilote Vercruyse remporte le record mondial d'altitude (3 461 m) et de vitesse (122,781 km/h) dans la catégorie des hydravions de moins de 250 kg[5]. Le , Vercruyse a une panne moteur lors d'une tentative de record de distance. Il atterrit sain et sauf sur une voie ferrée, mais l'avion est irrécupérable[5]. VariantesEn 1930, l'unique exemplaire construit est converti en hydravion sous le code PMH X bis (pour une augmentation de la masse de 32 kg)[5]. Autres caractéristiquesLa voilure de 10 m d'envergure est réalisée d'un seul tenant. Elle est fixée à la cellule par quatre boulons (ce qui permet de la remettre dans l'axe pour faciliter le transport)[1]. Pour entrer dans la catégorie des avions de moins de 200 kg (il en faisait initialement 203), Peyret remplace le train d'atterrissage sans essieu par un train en dural avec essieu[1]. Notes et références
Voir aussiBibliographie
|
Portal di Ensiklopedia Dunia