fr Peredur (pr%C3%A9nom)

Peredur est un ancien prénom gallois (Peretur en vieux gallois), porté par différents personnages historiques ou légendaires. La signification de Peredur est sujet à diverses interprétations.

Étymologie

Le nom Peredur proviendrait d'un emprunt latin, le nom d'agent *parator, « (celui) qui veille à, qui met en ordre, qui restaure »^[1].

Selon Théodore Hersart de La Villemarqué, le nom signifie « chercheur de bassin », et se décompose en *per (« bassin ») et *gedur (« chercher »)^[2].

Personnalités

Histoire et littérature

Peredur (Peredurus en latin) est un roi légendaire de l’île de Bretagne (actuelle Grande-Bretagne), dont l’« histoire » est rapportée par Geoffroy de Monmouth dans son Historia regum Britanniae (vers 1135)^[3] ;
Peredur ab Evrawc (Peredur, fils d'Evrawc), le personnage central du conte du même nom faisant partie des Trois romances galloises^[4]. C'est l'équivalent de Perceval le gallois ;
Peredur mab Eliffer (Peredur, fils d'Eliffer), le nom de plusieurs personnages aux frontières de l'histoire et de la légende liée à la Bretagne post romaine dans la région du Hen Ogledd qui apparaissent dans les sources historiques et dans la littérature^[5] ;
Peredur de Penweddig, un personnage du poème gallois Englynion y Beddau^[6].

Prénom

Peredur Lynch, universitaire gallois spécialisé en histoire littéraire galloise.

Pseudonyme

Peredur ap Gwynedd, pseudonyme du guitariste du groupe australien Pendulum

Lien interne

Liste des prénoms gallois

Références

↑ Philippe Jouët, L’Aurore celtique dans la mythologie, l'épopée et les traditions, Yoran embanner, Fouesnant, 2007, p. 261 (ISBN 978-2-914855-33-4)
↑ Guillaume-Alfred Heinrich, Le Parcival de Wolfram d'Eschenbach et la légende du Saint Graal, Paris, A. Franck, 1855, p. 66
↑ Geoffroy de Monmouth, Histoire des rois de Bretagne, traduit et commenté par Laurence Mathey-Maille, Paris, Les Belles lettres, coll. « La Roue à livres », 2004 (ISBN 2-251-33917-5),
↑ Les Quatre branches du Mabinogi et autres contes gallois du Moyen Âge, traduction du moyen gallois, présenté et annoté par Pierre-Yves Lambert, Paris, Gallimard, coll. « L'aube des peuples », 1993 (ISBN 2-07-073201-0)
↑ Christian Y.M Kerboul, Les Royaumes Brittoniques au Très Haut Moyen Âge, Sautron, Éditions du Pontig, 1997 (ISBN 2-951-03103-3)
↑ (en) Thomas Jones, The Black Book of Carmarthen «Stanzas of the Graves», Oxford University Press, 1967, p. 122-3

[1] Philippe Jouët, L’Aurore celtique dans la mythologie, l'épopée et les traditions, Yoran embanner, Fouesnant, 2007, p. 261 (ISBN 978-2-914855-33-4)

[2] Guillaume-Alfred Heinrich, Le Parcival de Wolfram d'Eschenbach et la légende du Saint Graal, Paris, A. Franck, 1855, p. 66

[3] Geoffroy de Monmouth, Histoire des rois de Bretagne, traduit et commenté par Laurence Mathey-Maille, Paris, Les Belles lettres, coll. « La Roue à livres », 2004 (ISBN 2-251-33917-5),

[4] Les Quatre branches du Mabinogi et autres contes gallois du Moyen Âge, traduction du moyen gallois, présenté et annoté par Pierre-Yves Lambert, Paris, Gallimard, coll. « L'aube des peuples », 1993 (ISBN 2-07-073201-0)

[5] Christian Y.M Kerboul, Les Royaumes Brittoniques au Très Haut Moyen Âge, Sautron, Éditions du Pontig, 1997 (ISBN 2-951-03103-3)

[6] (en) Thomas Jones, The Black Book of Carmarthen «Stanzas of the Graves», Oxford University Press, 1967, p. 122-3

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