Elle est la fille de Louis-Bénigne-Marie Leroux, commissaire ordonnateur des guerres et de Marguerite-Suzanne Lecocq. Selon les mémoires[2] de Louis Gentil[N 1], son père est décédé en 1812 lors de la retraite de Moscou, après quoi sa mère s'installe à Paris avec leurs enfants.
Elle danse régulièrement à Londres entre 1824 et 1833.
Sa sœur aînée, Antoinette-Désirée (1807- ?) avait été danseuse figurante à l'Opéra de 1821 à 1827.
Sa sœur Aminthe (1815-1878) était une comédienne.
Elle est inhumée au cimetière Montmartre, 2e division, et repose avec son époux Pierre-Chéri Lafont, son beau-frère Marcelin Lafont (1800-1838)[3], artiste lyrique, sa mère Marguerite-Suzanne Lecocq, sa sœur Aminthe Delisle-Leroux, actrice, l'épouse de Marcelin Lafont, Françoise-Marie Tripier, et le fils de Chéri Lafont et de Jenny Colon, le capitaine Rodolphe Lafont (1825-1868).
Pauline Leroux dans Louis Huart et Charles Philipon, Galerie de la presse, de la littérature et des beaux-arts, partie 3, 1841
↑Jean-Pierre-Louis Gentil (1782–1857) est rédacteur en chef de plusieurs revues littéraires et politiques. Dans les années 1830, il est également en charge de contrôler les costumes, décors et matériel de scène en tant que contrôleur de matériel à l'Opéra de Paris. Il est l'auteur des Cancans de l'Opéra, un manuscrit inédit dépeignant (souvent de façon acerbe) la vie dans les coulisses de l'entreprise avec des portraits de ses artistes, compositeurs et administrateurs. Une édition critique du manuscrit des historiens du théâtre Jean-Louis Tamvaco et Ivor Forbes Guest a été publiée en 2000.
Références
↑Acte de décès de Pauline Leroux sur le site des Archives de Paris 9e, 6 février 1891, acte n° 232