Paulin Bertrand est élève au lycée de Toulon et commence son apprentissage du dessin auprès de Pierre Decoreis. Malgré les réticences de son père, Augustin Bertrand, qui voudrait faire de son fils un ingénieur, il continue à peindre notamment au cours de ses vacances qu'il passe auprès de son oncle à Carqueiranne. En 1868, Paulin Bertrand attrape la typhoïde ; son père renonce alors à ses ambitions et le laisse peindre[2]. Il entre à l'école des beaux-arts de Toulouse puis devient élève d'Alexandre Cabanel à l'École des beaux-arts de Paris. Il reste dans la capitale une cinquantaine d'années, mais se rend régulièrement à Carqueiranne. Le , il épouse à Levallois-Perret Mlle Julia Pillore[3], marraine du peintre Marcel Duchamp et critique d'art sous me pseudonyme de Léon Saint-Valéry.
Dès 1866, il se lie d'amitié avec le poète Jean Aicard qui deviendra académicien en 1909. Paulin Bertrand et sa femme sont hébergés par leur ami à La Garde dans sa villa Les Lauriers Roses qui leur sera léguée au décès de l'académicien en 1921.
Paulin Bertrand participe au Salon des artistes français de 1880 à 1932. Il expose d'abord des portraits puis des paysages. Il participe également aux expositions universelles de Londres, Bruxelles, Sao Paolo, ainsi qu'à des expositions nationales à Paris et Marseille. Il obtient une médaille de 3e classe en 1889 pour le Portrait d'Augustin Daumas (député du Var et sénateur) et une médaille de 2e classe en 1890. En 1891, il devient peintre officiel de la Marine. Il réalise également quelques bustes sculptés et des gravures.
↑Denis Coutagne, Bruno Ely, Jean-Roger Soubiranet al., Peintres de la couleur en Provence : 1875-1920, Marseille, Office Régional de la Culture Provence-Alpes-côte d'Azur, , 360 p. (ISBN2-7118-3194-9), p. 342.
↑Jean-Roger Soubiran, André Alauzen, André Bourde, Marie-Claude Homet, Marie-Christine Gloton, Pierre Lesage et al. (préf. François Trucy, Pierre Perruchio et Édouard Pommier), La peinture en Provence dans les collections du musée de Toulon du XVIIe au début du XXe siècle, Musée de Toulon, , 360 p., 32 × 23,5 cm (ISBN2-905076-09-7), p. 232.
↑ a et bJean-Roger Soubiran, André Alauzen, André Bourde, Marie-Claude Homet, Marie-Christine Gloton, Pierre Lesage et al. (préf. François Trucy, Pierre Perruchio et Édouard Pommier), La peinture en Provence dans les collections du musée de Toulon du XVIIe au début du XXe siècle, Toulon, Musée de Toulon, , 360 p., 32 × 23,5 cm (ISBN2-905076-09-7), p. 233.
↑ a et bJean-Roger Soubiran, André Alauzen, André Bourde, Marie-Claude Homet, Marie-Christine Gloton, Pierre Lesage et al. (préf. François Trucy, Pierre Perruchio et Édouard Pommier), La peinture en Provence dans les collections du musée de Toulon du XVIIe au début du XXe siècle, Paris/Toulon, Musée de Toulon, , 360 p., 32 × 23,5 cm (ISBN2-905076-09-7), p. 234.
↑ a et bJean-Roger Soubiran, André Alauzen, André Bourde, Marie-Claude Homet, Marie-Christine Gloton, Pierre Lesage et al. (préf. François Trucy, Pierre Perruchio et Édouard Pommier), La peinture en Provence dans les collections du musée de Toulon du XVIIe au début du XXe siècle, Toulon, Musée de Toulon, , 360 p., 32 × 23,5 cm (ISBN2-905076-09-7), p. 235.
↑André Alauzen di Genova, La Merveilleuse Provence des peintres, NAEF/Aubéron, , 287 p. (ISBN2-908650-85-1), p. 222.
Jean-Roger Soubiran, André Alauzen, André Bourde, Marie-Claude Homet, Marie-Christine Gloton, Pierre Lesage et al. (préf. François Trucy, Pierre Perruchio et Édouard Pommier), La peinture en Provence dans les collections du musée de Toulon du XVIIe au début du XXe siècle, Toulon, Musée de Toulon, , 360 p., 32 × 23,5 cm (ISBN2-905076-09-7, OCLC13537808, BNF34904308), p. 231-236.