Paul Quesvers est élevé par ses parents commerçants. Il commence des études dans la maison Poirier, réputée comme une institution sérieuse à l'époque et les continuent au petit séminaire d'Auxerre où son oncle l'abbé Duru l'accompagne dans son instruction. La mort de ce dernier modifie les projets du jeune Monterelais qui souhaite continuer ses études à l'École des Chartes[3].
Agréé au Tribunal de commerce de cette ville dès 1864, il entame son loisir d'étude de documents historiques l'année suivante. Il écrit ainsi beaucoup sur sa ville — Montereau-Fault-Yonne —, ses communes environnantes mais également sur le Gâtinais dans un cadre plus large. S'il rêve toute sa vie de rédiger une œuvre complète sur sa cité, il n'en fait publier que des chapitres détachés[4],[5].
Au début des années 1900, il est frappé par une lourde maladie et continue cependant ses travaux. Sentant sa fin approcher, il est reçu à la clinique parisienne des Frères hospitaliers de Saint-Jean-de-Dieu, rue Oudinot où il décède le [4],[6]. Son legs — consistant en deux vitrines avec objets, des écrits sur Montereau ainsi que des œuvres picturales — est accepté par le conseil municipal de Montereau qui vote des remerciements à sa famille. Son testament contient également des indications relatives à sa sépulture : « Bien que ma sœur et moi possédions dans le cimetière de Montereau une concession perpétuelle, comme j'ai en horreur les concessions perpétuelles qui sont nécessairement, au bout d'un certain temps, laissées à l'abandon, j'entends que la ville de Montereau reprenne ma concession perpétuelle trente ans après ma mort »[7].
[1889] Usages locaux du canton de Montereau-Fault-Yonne (Seine-et-Marne), avec un avertissement, des notes et un appendice, Montereau-Fault-Yonne, impr. de G. Zanote (réimpr. 1901) (1re éd. 1889), X-41 p., in-8o (OCLC458234965, BNF31163380, SUDOC131164309, présentation en ligne).
[1895] « Deux Chanoines au XVIe siècle : mémoire lu à la séance du cinquantenaire de la Société archéologique de Sens, le 20 juin 1894 », dans Bulletin de la Société archéologique de Sens, Sens, Impr. de P. Duchemin (no 17), , 203 p., in-8o (OCLC458234923, BNF34213470, SUDOC228679907, présentation en ligne, lire en ligne), p. 105-121.
[1897] « Les Trois églises du Boulay et leurs pierres tombales », dans Annales de la Société historique et archéologique du Gâtinais, t. 15, Fontainebleau, impr. de M. Bourges, , 366 p., in-8o (OCLC461385721, BNF34093338, SUDOC097481432, présentation en ligne, lire en ligne [PDF]), p. 97-113.
[1897] Henri Stein (Éd. scientifique) et Edmond Robin-Michel (1935-) (Éd. scientifique), Inscriptions de l'ancien diocèse de Sens : I. Pouillé du diocèse, inscriptions de la ville et des faubourgs de Sens (1897) ; II. Inscriptions de la banlieue de Sens, des doyennés de Vanne, de Trainel et de Saint-Florentin (1900) ; III. Inscriptions des doyennés de Courtenay et de Marolles-sur-Seine (1902) et IV. Inscriptions des doyennés de Milly et du Gâtinais (1904), vol. 4, Paris, A. Picard et fils / Hachette Livre (réimpr. 2023) (1re éd. 1897), X-768 p., 29 cm (ISBN2-3299-0191-7, OCLC492102394, BNF34096938, SUDOC065412346, présentation en ligne), présentation en ligne : [tome I] , lire en ligne : tome II sur Gallica et compte-rendu sur Persée par Louis Régnier.
↑« Pour Paul Quesvers » (reprise d'un article de l'Indicateur général de Seine-et-Marne), L'Informateur, vol. 11, no 27, , p. 1 (lire en ligne sur Gallica, consulté le ).
↑« Bibliographie », L'Abeille de Fontainebleau, vol. 69, no 54, , p. 3 (lire en ligne sur Gallica, consulté le ).
↑« Chronique locale », L'Abeille de Fontainebleau, vol. 69, no 29, , p. 2 (lire en ligne sur Gallica, consulté le ).