Paul ProuhoPaul Prouho
Paul Prouho, né le 22 août 1849 à Rabastens et mort le 6 mars 1931 au château de Rabastens, est un peintre et félibre. BiographieFamille et arméeSon père Abdon Prouho, licencié en droit, est maire de Rabastens de 1857 à 1870 puis de 1871 1878 et conseiller général de 1861 à 1870 puis de 1871 à sa mort en 1879. Son frère Henri, né en 1854, est ingénieur puis devient biologiste marin. Il rentre à Rabastens en 1897 pour des raisons de santé où il meurt en 1921. Il est neveu du colonel Du Pin, chef de la contre-guérilla du Mexique. Il est engagé lors de la guerre 1870-1871. En 1875, il est sur la liste des sous-lieutenants de réserve du 83e régiment d'infanterie de ligne d'Albi[1]. PeintrePaul Prouho est élève de Léon Bonnat, marqué par Puvis de Chavannes et influencé par le mouvement symboliste[2]. Il travaille à Paris, Belfort et en Aveyron. Il expose à Paris aux Salons de 1877 et 1879, puis aux Salons des artistes français de 1880 et 1881 et au Salon de la Rose-Croix de 1894, aux Salons de l'Union artistique de Toulouse de 1877, 1886, 1888 à 1892, 1894, 1900 et 1905 et d'Albi de 1904[3]. Portraitiste, peintre de nature morte et de paysages, il est aussi l'auteur de vastes compositions murales pour des églises (à Giroussens ou à Lavaur) ou des hôtels particuliers. Il a été portraitiste de Julien de Lagonde, la Marquise de Suffren et le Comte Gardès. FélibrePaul Prouho est moins connu pour son œuvre poétique occitane, rattachée à la première période du Félibrige, directement inspirée par Frédéric Mistral, qu'il découvre lors de la Santo Estello d'Albi de 1882 ; Raymond de Toulouse-Lautrec était alors le Syndic de la Maintenance félibréenne du Languedoc[4]. Son œuvre poétique a été publiée après sa mort et permet de mieux connaître ses idées. Auteurs de nombreux poèmes de circonstance (en particulier à l'occasion de mariages dans son entourage), souvent prétextes à digressions sur la langue et sa préoccupation de félibre, il a également écrit d'autres poèmes qui dénotent d'une perception très fine de la nature et de la vie rurale. Dans d'autres encore, il donne libre cours à ses états d'âme patriotiques, religieux et à sa rancœur anti-allemande datant du siège de Paris en 1870 auquel il a participé. Il a été lauréat des Grands jeux floraux du Félibrige. Il est le fondateur de La Lauzeta rabastinhòla, un journal en occitan. Œuvres
Ouvrage
Hommage
Références
Voir aussiBibliographieLiens externes
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