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Fils d'un agent de change de Lyon, Paul Mariéton se passionne pour le félibrige[2]. En 1883, il crée, avec des amis érudits de Lyon, « L’École de la soie », une école félibréenne de Lyon[2]. Deux ans plus tard, il fonde la Revue félibréenne [lire en ligne] qu'il dirige jusqu’en 1909[3]. Il est élu Majoral du Félibrige (Cigalo di Jardin) en 1891 alors qu'il en était le Chancelier depuis 1888.
En 1899, Paul Mariéton est responsable des Chorégies d’Orange[2] et selon l'universitaire René Grosso, son engagement jusqu'à sa mort, permet d'« assurer définitivement l'existence de la manifestation »[6].
Il passe chaque année ses vacances, lorsqu'il est enfant au château de la Bécassinière, à Péronnas dans l'Ain, acheté par son père à Monsieur Arlès-Dufour. La belle bibliothèque qu'il renferme et lui appartenant est, selon ses dernières volontés, expédiée à Orange.
Bibliographie
À travers la Provence classique. Saint-Remy, les Baux, Arles grecque et chrétienne
Discours de M. Paul Mariéton, président de la Société des félibres de Paris,
Le Félibre Auguste Fourés. (.)
Un félibre irlandais : W. C. Bonaparte-Wyse, 1882
Un félibre limousin : Joseph Roux, 1883
Le Félibrige devant la patrie et l'école, 1886
Fête de Sainte-Estelle (Sceaux, ). Rapport sur le concours des jeux floraux du Félibrige de Paris
Les Flamands, à propos de la mort de Henri Conscience, 1884
Frédéric Mistral, 1909
Frédéric Mistral, notice biographique 1899
Hippolyta, 1902
Une histoire d'amour : George Sand et A. de Musset, 1897
Une histoire d'amour, les Amants de Venise, George Sand et Musset. Édition définitive, avec des documents inédits, 1903
Vial, Eugène (1863-1942), Marceline Desbordes-Valmore et ses amis lyonnais, d'après une série de lettres inédites recueillies par Paul Mariéton et annotées par Eugène Vial...
Critobule, 1920
Souvenance, poésies, avec préface de Joséphin Soulary et lettre de Frédéric Mistral, 1884
La Terre provençale, journal de route, 1890
Le Théâtre antique d'Orange et ses chorégies. Suivi d'une chronologie complète des spectacles depuis l'origine, Éditions de la Province, 1908
Théodore Aubanel, 1883
La Vénus de Milo, 1883
La Viole d'amour.
"Le livre de Mélancolie" poèmes, Alphonse Lemerre Éditeur, 1896
↑ ab et cClaude Tourniaire, « L’École de la soie, une société félibréenne à Lyon », Actes des congrès nationaux des sociétés historiques et scientifiques, vol. 134, no 6, , p. 73–76 (lire en ligne, consulté le )