Clercs de notaire, Giéra et son frère Jules achètent une étude à Avignon en 1846[1]. Il vit alors dans un hôtel particulier du XVIIe siècle, au 15 de la rue Banasterie tandis que l'étude se situe au 41 rue du Four-de-la-Terre[2]. Le notaire fait la connaissance de Joseph Roumanille et de Théodore Aubanel lors de la tenue d'une œuvre de charité. Enthousiasmés par leur passion commune, les trois hommes constituent un premier regroupement qui va donner naissance au Félibrige[1].
Fondateur du félibrige
Invitant ses amis, dans son château de Font-Ségugne, à Châteauneuf-de-Gadagne, le , Giéra fut l'un des sept primadié, fondateurs du Félibrige[3]. En 1832 ce château avait été légué avec toute sa fortune par Pierre Goujon d’Alcantara à Jean-Baptiste Giéra, épicier-faïencier et père du poète[2].
Œuvres
C'est après sa mort, en 1865, que ses écrits ont été réunis par Roumanille sous le titre Li Galejado (Les Plaisanteries) et insérés dans le recueil Lou liame de rasin (Une grappe de raisin)[4].
↑Les sept primadié sont désignés en provençal sous les noms de Jóusè Roumaniho, Frederi Mistral, Teoudor Aubanèu, Ansèume Matiéu, Jan Brunet, Anfos Tavan et Pau Giera.
↑Les Félibres, in-12°, 136 p. Première partie : Félibres et Félibrige : L'énigme du Félibrige : les félibres de Paris, Cigaliers et félibres de Paris, le royaume poètique de Sainte-Estelle le capoulié Félix Gras, Un jour de printemps chez Mistral. Deuxième partie : Théodore Aubanel, La genèse du Félibrige et Aubanel, le mouvement de Mistral, Jasmin, l'œuvre d'Aubanel.