Paul Le PersonPaul Le Person
Paul Jean Le Person, dit Paul Le Person, est un acteur français, né le à Argenteuil (Val-d'Oise) et mort le à Paris 10e. BiographieJeunesse et FormationPaul Le Person naît le à Argenteuil, dans le Val-d'Oise, il est d'origine bretonne[1], il rejoint une école pour une formation de dessin industriel[2]. A la même époque, Paul suit la filière classique des cours d'art dramatique de René Simon et de Gilbert Bokanowski[1] au cours Simon[3]. CarrièreA l'âge de vingt ans, Paul Le Person se produit dans les chœurs des opérettes puis comme interprète dans À la Jamaïque, Irma la Douce et La Belle Arabelle[1]. L'un des auteurs de La Belle Arabelle, le comédien Francis Blanche, le prend immédiatement en sympathie et l'engage dans la célèbre émission de radio Signé Furax, où s'illustrait déjà Jean Carmet[réf. nécessaire]. En 1966, après quelques courts métrages, il débute réellement au cinéma avec La Vie de château de Jean-Paul Rappeneau et Un homme et une femme de Claude Lelouch. Par la suite, plusieurs réalisateurs l'engagent dans leurs films comme Yves Robert, qui devint son ami (Alexandre le Bienheureux, Le Grand Blond avec une chaussure noire, Le Retour du Grand Blond et Le Jumeau), André Hunebelle pour le rôle important d'Armand Bertuccio dans Sous le signe de Monte-Cristo, Serge Korber (Un idiot à Paris), Claude Chabrol (Le Cheval d'orgueil), Jean Valère (Mont-Dragon), Jean-Jacques Annaud (Coup de tête) et Pierre Richard qui lui fait jouer le rôle d'un flic pointilleux que Pierre Richard fait tourner en bourrique lors d'une déposition après une tentative de suicide dans Les Malheurs d'Alfred. On le voit aussi chez Luis Buñuel dans Le Fantôme de la liberté, dans un contre-emploi. Car Paul Le Person jouait tantôt dans des comédies tantôt dans des films sombres ou dramatiques. Il est aussi présent à la télévision (Le Bal des célibataires, L'Évangile selon Aimée, Les Cinq Dernières Minutes, La Malle de Hambourg) et au théâtre (Le Dindon). En 1982, il fait une apparition très remarquée dans l'un des épisodes de la série Commissaire Moulin, intitulé Le Patron, dans lequel il joue le rôle d'un patron de presse cynique et cruel, l'un des assassins les plus spectaculaires de la série. En 1992, il est récompensé du prix d'interprétation au festival de la Francophonie de Saint-Martin[1] pour son rôle dans Blanc d'ébène. Engagement politiqueIl fut un fidèle soutien du Parti communiste français[4]. MortLe , Paul Le Person meurt à l'âge de 74 ans, à l'hôpital Saint-Louis de Paris 10e, après plus de cinquante ans de carrière[1]. Incinéré au crématorium du cimetière du Père-Lachaise, ses cendres ont été remises à la famille[5]. FilmographieCinémaLongs métragesAnnées 1950
Années 1960
Années 1970
Années 1980
Années 1990
Années 2000
Courts métrages
TélévisionTéléfilmsAnnées 1960
Années 1970
Années 1980
Années 1990
Années 2000
Séries téléviséesAnnées 1960
Années 1970
Années 1980
Années 1990
Années 2000
Théâtre
DoublageCinémaFilms
Distinctions
Notes et références
Liens externes
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