Paul Ducournau
Ducournau Paul ( à Orthez, Pyrénées-Atlantiques - à Pau, Pyrénées-Atlantiques) est un général de l'armée française. BiographieQuatrième enfant de Alfred Ducournau, clerc d'avoué et de Marie Castéra, il se marie le à Thérèse Tuquet, professeur. Ils auront trois enfants, Denise, Andrée (décédée le ) et Jean Paul (décédé le ) Après des études au lycée Louis Barthou de Pau, il devient élève de l'École Spéciale Militaire de Saint Cyr (1930-1931). Sous-Lieutenant (1932), il est affecté au 15e RTA à Fès et participe aux opérations du Grand Atlas en 1933. Il est nommé lieutenant le . Seconde Guerre mondialeFait prisonnier, il s'évade et rejoint Périgueux (). Affecté au 26e RI le , il est nommé capitaine le . En , provisoirement détaché dans la Marine, il embarque sur le Strasbourg et le Dupleix. Il passe en Espagne le et se présente au Consulat Général de Grande-Bretagne à Barcelone () où il contracte un engagement volontaire dans les Forces françaises libres. Embarqué sur le bateau de pêche Joven Jaime à destination de Gibraltar, il est capturé par la Marine espagnole le . Emprisonné en Espagne jusqu'au , il passe à Gibraltar en juillet. Engagé volontaire pour la durée de la guerre au titre du Corps franc d'Afrique à Casablanca le , nommé capitaine le 8, il débarque de vive force à l'Île d'Elbe e . Le Corps francs d'Afrique, de la taille d'une petite brigade (environ 2000 hommes) donne naissance au Groupe de Commandos d'Afrique, de la taille d'un bataillon commando (environ 800 hommes), entrainé et formé part des officiers britanniques. Le reste du corps francs rejoint différentes unités dont le Régiment de Marche du Tchad. Le Groupe de Commandos d'Afrique est renommé 5e Bataillon de Choc en octobre 1944. Le , à la tête du 1er commando, il débarque au cap Nègre et s'empare de la batterie de Mauvannes et du fort du Coudon (Toulon). Nommé chef de bataillon du 5e de Choc le , il dirige les opérations de Belfort et le , il est blessé devant Cernay, d'une balle au bras droit. Il saute sur une mine, est blessé au pied et est évacué. Il reprend le commandement du 5e bataillon de choc le et passe en Allemagne où il commande les opérations jusqu'au . Après guerrePassé dans le corps des parachutistes, il est nommé le chef d'état major de la 25e division d'infanterie aéroportée[réf. nécessaire][Information douteuse]. Le , il rejoint l'Indochine française où il prend le commandement des troupes aéroportées nord avec le grade de lieutenant-colonel. De retour en France le , il est promu au grade de colonel, chef de corps du 18e RCP le . Général de brigade (), commandant de la 25e DP (1er décembre), commandant de la 21e DI et de la zone sud Constantinois (), il est promu général de division le . Inspecteur de l'infanterie (), promu général de corps d'armée(), il est nommé gouverneur militaire de Metz le . Blessé à Vertus (Marne) le par une pale d'hélicoptère au cours d'une mission d'inspection dans le cadre des manœuvres de la 8e DI, il est admis dans la 2e section des officiers généraux de l'armée de terre en . Hommage
Voir aussiBibliographie
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