Le , le 18e BI de Pau passe sous les ordres du CETAP[3] et devient ainsi parachutiste. Il est destiné à intégrer la 43e demi-brigade au sein du GAP 3 de la 25e DAP[4].
Le , dans le cadre de la création de la 25e DIAP[5], le 18e RIPC (18e régiment d'infanterie parachutiste de choc) est formé à partir du 18e BIP qui devient l'un de ses bataillons. Le régiment comprend alors un bataillon de commandement à 3 compagnies (commandement, antichar et mortiers lourds) et deux bataillons de combat[6].
Mis en alerte en , trois bataillons du 18e RIPC arrivent en Algérie en novembre et décembre[7].
Le 18e RIPC est dissous le et donne naissance à deux nouveaux régiments destinés à la 25e DP. Ainsi, le , les IIe et IVe bataillons du 18e RIPC deviennent respectivement les 18e et 9e RCP (régiment de chasseurs parachutistes)[8].
Le 18e RCP a hérité du drapeau du 18e RI, qui lui a été remis le , sur la place de la concorde, par le général de Gaulle ; il a été en service au corps du au , date de la dissolution du 18e RCP.
Actuellement conservé au musée du souvenir des écoles de Saint CyrCoëtquidan, il est considéré comme pièce de musée et ne devra plus en sortir, même pour des manifestations exceptionnelles.
Il porte, cousues en lettres d'or dans ses plis, les inscriptions suivantes[10]:
↑In Histoires des parachutistes français, page 523.
↑Musée des parachutistes à Pau (Pyrénées-Atlantiques) "Camp d'Astra".
↑Le CETAP est le centre école des troupes aéroportées qui deviendra l'ETAP (école des troupes aéroportées) le 1er juin 1947.
↑Le GAP 3, pour groupement aéroporté n°3, est créé le 16 avril 1947. Installé en 5e région militaire, il est commandé par le colonel Faure et doit comprendre à terme le 18e BIP, le III/2e RCP et le 5e BPIC. In Histoire des parachutistes français, pages 114 et 115
↑Il s'agit d'une nouvelle division d'infanterie aéroportée, car la 25e DAP et le GAP 3 ont respectivement été dissous en 1948 et 1949, In Histoire des parachutistes français, pages 166.
↑In Histoire des parachutistes français, page 284.
↑In Histoire des parachutistes français, page 438.
↑In Histoire des parachutistes français, pages 495 et 523.
↑In Histoire des parachutistes français, page 525.
↑Décision n°12350/SGA/DPMA/SHD/DAT du 14 septembre 2007 relative aux inscriptions de noms de batailles sur les drapeaux et étendards des corps de troupe de l'armée de terre, du service de santé des armées et du service des essences des armées, Bulletin officiel des armées, n°27, 9 novembre 2007