Paul ChastellainPaul Chastellain
Paul Chastellain, né le à Tarbes (Hautes-Pyrénées) et mort le dans la même ville, est un homme politique français. BiographieFils d'un tourneur et d'une ménagère, Paul Chastellain est titulaire du certificat d'études primaires et du brevet élémentaire[1]. Il est recruté comme apprenti ajusteur à l'arsenal de Tarbes et adhère aux Jeunesses communistes en 1939 et au Parti communiste en 1941[1]. Pendant l'Occupation, Paul Chastellain est responsable de la résistance communiste dans plusieurs départements (Tarn-et-Garonne, Lot-et-Garonne, Gers) en qualité de commandant FTPF[2],[3]. Ouvrier à l'arsenal de Tarbes, où il a travaillé pendant quatorze ans avant de diriger la fédération du PCF, il est élu conseiller municipal de 1947 à 1959[4], puis maire de la ville en mars 1977 à la tête d'une liste d'Union de la gauche. Il a siégé au conseil général des Hautes-Pyrénées (canton de Tarbes-Nord puis canton de Tarbes-3) de 1964 à 1983 et il a été membre du comité central du P.C.F. à partir de 1967[5]. En 1981, il soutient, contre la majorité socialiste du Conseil régional de Midi-Pyrénées, le projet de construction de la centrale nucléaire de Golfech[6]. Il décède soudainement, d'une crise cardiaque, le soir des élections municipales de mars 1983[7], quelques instants avant la proclamation des résultats du scrutin et de la victoire de la liste qu'il conduisait[8]. PostéritéLe parc Paul-Chastellain qu'il a contribué à rénover en 1978 porte son nom[9]. Il repose au cimetière Saint-Jean de Tarbes. Notes et références
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