Paul Briquet

Paul Briquet
Description de l'image Paul Briquet (1884-1930)_small.jpg.
Nom de naissance Georges Marie Loyau
Naissance
Saint-Mandé
Décès (à 46 ans)
Paris 9e
Nationalité Drapeau de la France Français
Profession

Paul Briquet, pseudonyme de Georges Loyau, est un auteur dramatique, revuiste et librettiste français, né le à Saint-Mandé et mort le dans le 9e arrondissement de Paris.

Biographie

Georges Marie Loyau naît le à Saint-Mandé (Val-de-Marne) d’Amant Léonce Loyau, employé de commerce, et Léontine Jeanne Buisson, institutrice, son épouse[1].

Il se destine d’abord à une carrière artistique. Il s'inscrit à l’école des Beaux-Arts de Paris où il fait la connaissance de Georges Thenon qui deviendra plus tard le chansonnier et librettiste Rip avec lequel il collaborera plus tard régulièrement dans leur carrière de librettistes[2]. Au sortir des Beaux-Arts, il travaille dans l'atelier du maître Rodolphe Julian aux côtés de Jean-Gabriel Domergue [3].

Il commence sa carrière d’auteur en 1907 avec son frère Paul Loyau en choisissant ensemble le pseudonyme de Briquet et en échangeant leurs prénoms. Ce frère qui signait ainsi Georges Briquet décède prématurément en 1909[4]. Cette activité est peu rémunératrice, si bien que pour assurer son indépendance financière il exerce le métier de dessinateur en bijouterie, mettant ainsi à profit son apprentissage du dessin aux Beaux-Arts[5]. Le , alors qu'il réside au n° 5 de la rue Barye dans le 17e arrondissement de Paris avec sa mère devenue veuve, il épouse avec Germaine Jeanne Louise Godillon à Noisy-le-Sec[5].

À partir de 1919, Georges Briquet écrit un grand nombre de revues, vaudevilles ou opérettes, en collaborant fréquemment avec Rip, ou bien au coup par coup avec des auteurs variés tels que Saint-Granier, Charles-Alexis Carpentier, Paul Gordeaux[2], Pierre Varenne ou Henri Falk[6]. Ses pièces sont jouées dans la plupart des salles parisiennes, telles que le théâtre Marigny, le théâtre de la Potinière ou le Concert Mayol[2].

Paul Briquet devient également le secrétaire particulier du dramaturge et librettiste Robert de Flers auprès duquel il est à bonne école[7]. Il devient par la suite secrétaire général du théâtre Michel[7]. En 1922, il prend la direction du magazine "Le Sourire", fonction qu’il exercera jusqu’à sa mort.

Il meurt d’une embolie pulmonaire dans la nuit du au , à deux heures du matin, en son domicile du 33 boulevard de Clichy[8]. Il est inhumé dans le cimetière du Père-Lachaise, 54e division.

Music-hall, revues, opérettes

Chanson

Notes et références

  1. Département du Val-de-Marne, Acte de naissance no 13 de l’année 1884, sur Archives départementales du Val-de-Marne (consulté le ), vue 118/218.
  2. a b et c « Le revuiste Paul Briquet est mort hier », Paris-Midi, no 1635,‎ , p. 2 (lire en ligne).
  3. Comoedia du 2 novembre 1930.
  4. « Briquet (Paul) », sur ecmf.fr (consulté le ).
  5. a et b Département de la Seine-Saint-Denis, Acte de mariage no 49 de l’année 1912, sur Archives départementales de la Seine-Saint-Denis (consulté le ), vue 42/99.
  6. « Mort du revuiste Paul Briquet », Excelsior, no 7224,‎ , p. 4 (lire en ligne) .
  7. a et b « Paul Briquet est mort subitement d’une embolie », Comœdia, no 6455,‎ , p. 2 (lire en ligne).
  8. Mairie de Paris 9e, Acte de décès no 968 de l’année 1930, sur Archives de Paris (consulté le ), vue 2/31.
  9. Comoedia du 25 avril 1922
  10. Le Temps du 25 octobre 2026.
  11. La Rampe du 1er décembre 1927.
  12. « On n’ m’a jamais parlé comm’ ça (partition) », sur livre-rare-book.com (consulté le ).

Liens externes