Son père Pierre L. est négociant, sa mère Anne Elisabeth Patris, et son parrain Jean-Paul Boullé, procureur au siège royal de Rochefort. Paul Augustin reprend l'activité paternelle.
En septembre 1792, Paul Augustin Lozeau est élu député de la Charente-Inférieure, le huitième sur onze, à la Convention nationale[4]. Dès le début de son mandat, il est élu suppléant au Comité des domaines[5], et est chargé, ainsi que son collègue Jean-César Battelier, député de la Marne, de contrôler la levée des scellés sur la caisse du régiment des gardes suisses[6].
Il siège sur les bancs de la Plaine. Lors du procès de Louis XVI, il vote la mort et rejette l'appel au peuple et le sursis à l'exécution de la peine[7]. En avril 1793, il s'abstient de voter lors du scrutin sur la mise en accusation de Jean-Paul Marat : il affirme « ne point ne point partager les erreurs de Marat », mais ne se déclare « point convaincu par le rapport du comité de législation »[8]. En mai de la même année, il vote contre le rétablissement de la Commission des Douze[9].
Sous le Directoire, Paul Augustin Lozeau est réélu député, et siège au Conseil des Cinq-Cents. Il est tiré au sort pour sortir du Conseil le 1er prairial an V (le 20 mai 1797)[14]. Il meurt un an et demi plus tard.
↑Maximilien Robespierre, Louis Louchet, Paul Augustin Lozeau et Augustin Bon Joseph de Robespierre, « Interventions des représentants Robespierre et Robespierre le jeune contres les accusations qui leur sont adressées par diverses membres qui demandent leur arrestation. L'arrestation est décrétée, lors de la séance du 9 thermidor an II (27 juillet 1794) », Archives Parlementaires de la Révolution Française, vol. 93, no 1, , p. 554–554 (lire en ligne, consulté le )