Paul-Jean HéraultPaul-Jean Hérault Paul-Jean Hérault lors des {{7e}} Rencontres de l'Imaginaire de Sèvres, décembre 2010
Paul-Jean Hérault, de son vrai nom Michel Rigaud, né le à Paris et mort le [1] à Boulogne-Billancourt[2], est un journaliste et écrivain français. BiographieDébutsPaul-Jean Hérault naît à Paris dans le 14ème arrondissement en 1934. Il effectue ses études secondaires dans plusieurs lycées, le lycée Fontane à Niort, le lycée des Feuillantines puis le lycée Montaigne à Paris et enfin le lycée Michelet à Vanves[3]. Il ne quitte Paris que l'été et, au cours de la Seconde Guerre mondiale, pendant une année, pour Niort[4]. Il étudie à la faculté de droit de Paris[5], puis à l'École supérieure de journalisme, avant d'intégrer l'École des Hautes Études Sociales et Internationales[3]. Il est profondément marqué par la guerre d'Algérie, où il effectue son service militaire pendant 26 mois[5]. Il y est nommé officier de renseignements en zone opérationnelle[3]. Il devient journaliste, rédigeant dans des journaux divers, quotidiens ou mensuels[5]. Il travaille successivement à Paris-Presse, Le Nouveau Candide, L'Aurore, Paris-Jour, RTL comme chroniqueur, puis Télé-Star[3]. Il participe à la création du magazine Aviation 2000[3]. ÉcrivainIl commence au début des années 1970 des romans d'espionnage aux éditions Fleuve noir. Pour publier certaines anecdotes sous forme de romans, on lui conseille de prendre un pseudonyme, il en choisit un inspiré d'un nom du côté de sa grand-mère paternelle, et le garde par la suite[4]. Il se tourne rapidement vers un genre littéraire qu'il qualifie lui-même de plus libre : la science-fiction. Ses premières motivations sont l'argent et l'envie de se raconter des histoires qui lui plaisent[3]. Son éditeur envoie à l'époque toutes les parutions du mois à ses auteurs : il découvre ainsi les histoires de Peter Randa et Gilles Morris[4] et la liberté totale que lui offre l'anticipation, tandis que le space opera lui rappelle sa passion pour l'aviation. Son premier roman de science-fiction est Le Rescapé de la Terre qui initie la saga en sept volumes des Cal de Ter. Au total, il écrit plus d'une trentaine de romans. Absence et retourEn 1996, Fleuve Noir publie Ceux qui ne voulaient pas mourir et limite P-J. Hérault à 220 pages par roman. Vexé, il s'arrête d'écrire, se retrouve à la retraite anticipée à l'âge de 60 ans et se met à lire[4]. En 2005, P-J .Hérault reçoit le prix Cyrano. Ce prix, décerné lors de la Convention nationale de science-fiction, a été créé en 2004 pour récompenser une personnalité de la science-fiction pour l'ensemble de son œuvre[6]. Il se remet à l'écriture par sa fresque de 1600 pages, Millecrabe, écrite et réécrite trois fois en l'espace de deux ans et demi[4]. Il meurt chez lui en 2020, à Boulogne[Lequel ?], des suites d'un accident vasculaire cérébral. ÉcritureThèmesViolence et arméeUn des thèmes de la majorité de ses romans est l'inutilité des conflits armés et son aversion pour la violence. Paradoxalement, la plupart de ses héros sont d'anciens militaires qui n'hésitent pas à prendre des mesures expéditives pour pouvoir survivre. Ainsi, Cal de la série Cal de Ter, crée des armes à différents moments de l'évolution pour que les habitants de Vaha puissent se protéger de groupes belliqueux : arcs, canons, pistolets…
AviationUn autre thème est celui de l'aviation : féru de pilotage, il a piloté à partir de 1959[4] et pendant 29 ans de nombreux types d'appareils[5] qui ont inspiré plusieurs de ses romans. Il écrit dans les années 1980 la trilogie des Gurvan. À la fin des années 2000, la série Millecrabe contient de longues descriptions de pilotage et de combats aériens. Il apprécie lui-même surtout les ouvrages sur l'aviation, et ses auteurs préférés sont Pierre Clostermann et Nicholas Montsarrat[3], deux aviateurs de la Seconde Guerre mondiale qui devinrent romanciers. ProcédéPour l'écriture de ses premiers romans, ceux d'espionnage, P-J Hérault réutilise des anecdotes des services de politique étrangère du journal Paris-Presse, qui ne sont pas publiables dans des articles[3]. P-J Hérault affirme que les sept romans de la série Cal de Ter, publiée entre 1975 et 1984, sont des premiers jets qu'il n'a jamais relus[7]. Seul le dernier tome a fait l'objet d'une relecture au moment de l'écriture d'une suite rédigée collectivement intitulée Le Retour de Cal de Ter.[4]
ÉditionPaul-Jean Hérault publie d'abord ses romans au Fleuve Noir, dans les collections Espionnage puis Anticipation. Dans les années 2000, la série Millecrabe est éditée chez Interkeltia, après avoir été envoyée sans retour à plus de soixante maisons d'édition francophones[4]. D'autres œuvres sont publiées par Rivière blanche, qui réédite d'anciens auteurs de Fleuve Noir[3] et par les éditions de l'Officine. Depuis les années 2010, les éditions Critic ont entrepris de rééditer son œuvre intégrale, sous la direction de Laurent Genefort. L'éditeur Milady a lui réédité la série Cal de Ter. ŒuvresEspionnage
Science-fictionSérie Cal de Ter
Série Gurvan
Série La Treizième Génération
Romans indépendants
FictionUchronieSérie Millecrabe
Notes et références
Liens externes
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